Le monument Lors des combats pour la libération de la région, quand l’A.S. fut empêchée de venir relever la B.R.I. engagée dans un combat inégal avec un détachement allemand, Léon Gay trouva la mort le 16 août 1944 à huit heures du matin et Hugo Bocchio fut frappé d’une balle en plein front alors qu’il menait une attaque contre les Allemands retranchés dans la résidence Chautemps à Valleiry. CommémorationEn août 1944, un groupe de résistant décima une garnison de 25 allemands. Les représailles furent terribles. Le 16 août 1944, 1600 personnes des communes d'Éloise, de Chevrier, Valleiry, Bloux-Dingy ont dû fuire le combat et furent accueillis à Chancy, Lancy et Avusy. Ces communes créèrent avec l'aide matérielle et financière de Léon Delorme, un commerçant français, un comite d'accueil. Ils établirent des fiches d'identité pour chacun des réfugiés. Quelques semaines plus tard, après la libération de la Haute-Savoie, le 19 août 1944, ceux-ci purent retourner dans leur paysLe 16 août 1944, un détachement de Waffen-SS venu du Jura mena une contre-attaque dans la région de Valleiry suite à un combat avec le maquis. Le soir, certains traversèrent le Rhône par le viaduc du chemin de fer, d’autres, en camions, utilisant le pont Carnot. Les F.F.I. de Maginot furent débordés et se replièrent rapidement. Les habitants de la région réussirent à fuir vers la Suisse et les bois de Vosogne et Chancy. Le journal La Suisse parla de 1200 réfugiés au moins. À Chevrier, des F.F.I. eurent plusieurs tués dont Marcel Périna Le corps franc Breton perdit Robert Haag et Gaston Chapoulade. Les SS pillèrent les maisons, puis lancèrent leurs grenades incendiaires : une quinzaine de maisons de Chevrier brûlèrent. Avant de partir de Valleiry, les nazis fusillèrent Julie Dérobert, Charles Junod et Eugène Poncy fut abattu à 8 heures du soir à son domicile . À la gare, ils tuèrent Fernand Aebi ; Patrice Phippaz-Turban fut extrait de son bureau à coups de crosse, conduit à l’hôtel de la Gare, puis exécuté devant l’édifice avec deux autres hommes et une femme. Selon d’autres sources, il aurait été torturé à mort. À Bloux, les nazis brûlèrent 15 maisons après la trentaine incendiées à Valleiry. Pendant ce temps, aux Ferrages quatre F.F.I. tombèrent au combat : Georges Déconfin, Pierre Guinard, Georges Perrier et Louis Rey. Fernand Aebi fut tué d’une balle dans la tête alors qu’il était à la gare de Valleiry. On retrouva le 17, le corps de Auguste Delaunay à Chênex mort les armes à la main.Valleiry — 16 août 1944 : Combat pour la libération de Valleiry — 3808 W1532 InscriptionPassant - souviens - toi en ce lieu le 16 août 1944 Léon GAY 38 ans ffi - ftpf de Contamine-sur-Arve Hugo Bocchio 20 ans ffi-ftpf de Scionzier furent tues au cours de l'attaque du poste allemand, le jour de la liberation de Valleiry Gloire à ces heros Le 13 aout 1972 Localisation AdresseVilla Chautemps, Route 206, 74520 VALLEIRY Inauguration13 aout 1972
En août 1944, un groupe de résistant décima une garnison de 25 allemands. Les représailles furent terribles. Le 16 août 1944, 1600 personnes des communes d'Éloise, de Chevrier, Valleiry, Bloux-Dingy ont dû fuire le combat et furent accueillis à Chancy, Lancy et Avusy. Ces communes créèrent avec l'aide matérielle et financière de Léon Delorme, un commerçant français, un comite d'accueil. Ils établirent des fiches d'identité pour chacun des réfugiés. Quelques semaines plus tard, après la libération de la Haute-Savoie, le 19 août 1944, ceux-ci purent retourner dans leur paysLe 16 août 1944, un détachement de Waffen-SS venu du Jura mena une contre-attaque dans la région de Valleiry suite à un combat avec le maquis. Le soir, certains traversèrent le Rhône par le viaduc du chemin de fer, d’autres, en camions, utilisant le pont Carnot. Les F.F.I. de Maginot furent débordés et se replièrent rapidement. Les habitants de la région réussirent à fuir vers la Suisse et les bois de Vosogne et Chancy. Le journal La Suisse parla de 1200 réfugiés au moins. À Chevrier, des F.F.I. eurent plusieurs tués dont Marcel Périna Le corps franc Breton perdit Robert Haag et Gaston Chapoulade. Les SS pillèrent les maisons, puis lancèrent leurs grenades incendiaires : une quinzaine de maisons de Chevrier brûlèrent. Avant de partir de Valleiry, les nazis fusillèrent Julie Dérobert, Charles Junod et Eugène Poncy fut abattu à 8 heures du soir à son domicile . À la gare, ils tuèrent Fernand Aebi ; Patrice Phippaz-Turban fut extrait de son bureau à coups de crosse, conduit à l’hôtel de la Gare, puis exécuté devant l’édifice avec deux autres hommes et une femme. Selon d’autres sources, il aurait été torturé à mort. À Bloux, les nazis brûlèrent 15 maisons après la trentaine incendiées à Valleiry. Pendant ce temps, aux Ferrages quatre F.F.I. tombèrent au combat : Georges Déconfin, Pierre Guinard, Georges Perrier et Louis Rey. Fernand Aebi fut tué d’une balle dans la tête alors qu’il était à la gare de Valleiry. On retrouva le 17, le corps de Auguste Delaunay à Chênex mort les armes à la main.Valleiry — 16 août 1944 : Combat pour la libération de Valleiry — 3808 W1532
Passant - souviens - toi en ce lieu le 16 août 1944 Léon GAY 38 ans ffi - ftpf de Contamine-sur-Arve Hugo Bocchio 20 ans ffi-ftpf de Scionzier furent tues au cours de l'attaque du poste allemand, le jour de la liberation de Valleiry Gloire à ces heros Le 13 aout 1972