Le monument Le bois Davaud et sa statue sont un monument de mémoire, qui rend hommage aux quatre jeunes martyrs de Saint-Cergues qui furent fusillés en 1944 par l’armée Allemande. CommémorationLe 15 août 1944, avec les débarquements sur les cotes de Provence des troupes alliées et françaises, le combat pour la libération était engagé. Tout le monde savait que l’Hostellerie Savoyarde de Machilly était un bastion important des soldats allemands. II fallait à tout prix faire sauter ce verrou afin de couper Thonon et Évian d’Annemasse.Dans la nuit du 14 au 15 août 1944, le Corps franc de Griffolet d'Aurimont, nom pris à la suite de la mort du lieutenant Jacques Griffolet d’Aurimont aux Glières, commandé par Jean Diot a un accrochage avec la garnison allemande cantonnée à l'Hostellerie savoyarde à Machilly. Ne réussissant pas à contrôler définitivement le lieu, Jean Diot décroche. La nuit suivante, l'état-major F.T.P. fait faire mouvement à plusieurs compagnies FTP pour couper la route qui d'Annemasse permet l'accès à Thonon et isoler le Chablais au moment où les F.F.I. attaquent la forte garnison de Thonon-les-Bains. L'attaque se porte sur le poste allemand de Machilly. Avant l'aube, la compagnie 93-22 (F.T.P.F) prend position autour de Saint-Cergues, ceux de la compagnie 93-24 (F.T.P.F) sont sur Juvigny et la compagnie 93-15 (F.T.P.F) de Franquis investit Machilly. Cette compagnie attaque l'Hostellerie. Les combats durent plusieurs heures, mais l'ennemi résiste. Annemasse informé envoie des renforts aux ordres du sous-officier Albrecht. Ce groupe est accroché à 9 heures par la compagnie 93-22 (F.T.P.F) à Saint-Cergues. Albrecht, lui-même blessé, a écrit dans on rapport : « À l'entrée de la localité, nous fûmes placés, tout à coup, sous un feu violent de mitrailleuses et de mitraillettes, provenant d'un champ de mais et de jardins, tout près de la route. Les hommes sautèrent en bas des véhicules et se mirent en position, des deux côtés de la route. Nous ripostâmes aussitôt au feu. L'adversaire se trouvait à environ soixante mètres de nous, dans un champ de maïs et au coin des maisons, d'où il prenait la route sous un feu violent. En mettant pied à terre, nous avions déjà un mort et plusieurs blessés. Après un dur combat, nous réussimes à rejeter l'adversaire à l'entrée de la localité. L'ennemi se retira vers l'est, sur une petite hauteur, et continua à tirer sur notre flanc avec des mitrailleuses. A la suite d'un feu efficace de grenades, les terroristes durent évacuer la hauteur et un feu de mitrailleuse fut dirigé sur eux, durant leur fuite. Le combat dura encore quarante-cinq minutes. Le convoi avait deux tués et neuf blessés, dont une grande partie grièvement..» Le second prend la décision d'évacuer vers Juvigny. Le convoi est de nouveau accroché par la compagnie 93-24 (F.T.P.F), vers la gare de Saint-Cergues. Depuis le début des combats l'ennemi a perdu 6 tués et de très nombreux blessés et les survivants réussissent à gagner le poste de douane, pour y attendre des renforts. Vers 14 heures, les renforts allemands envoyés d'Annemasse libèrent leurs camarades et rentrent à leur cantonnement. Les F.F.I. peuvent investir la douane. Entre temps vers 13 heures, les maquisards ont pris le poste allemand de Machilly. Au cours de ces combats, trois maquisards sont tués à l'Hostellerie de Machilly : Pierre Baulmel, Louis Grobel et Jean Devienne, dit le Téméraire et deux sont tués lors des combats de Saint-Cergues : Roger Cross et Georges Jolowiez. Les oppresseurs hisseront le drapeau blanc à l’hostellerie, à 12h30. Saint-Cergues et Machilly furent les deux premières communes libérées du département et préludait à la libération d’Annemasse le 18 aout 1944. Elle aura couté la vie à six enfants du pays, tués ou morts en déportation. Victimes de la guerre de 1939-1945 : Raymond Bel, Charles Chapuis, Verther Lazzari, Georges Périssier, Léon Suchet, Roger Vautherot.Saint-Cergues — 16 août 1944 : Libération de Saint-Cergues et de Machilly — 3808 WID22285 InscriptionLa commune de Saint-Cergues à ses libérateurs. Le 16 août 1944 dans ce bois Pierre BAULMEL 20 ans, Louis GROBEL 23 ans, Roger CROSS 20 ans, Georges JOLOWIEZ 17 ans Soldats de la compagnie 93-24 (F.T.P.F) des Francs Tireurs et Partisans Français sont morts pour libérer notre village de la barbarie allemande. Impérissable sera leur souvenir, éternelle notre reconnaissance. Localisation Adresse Derrière la gare, à la lisière du bois, frontière avec la Suisse , 74140 Saint-CerguesCoordonées GPS46.228926, 6.301475 À lire sur le site Saint-Cergues — « La grenade a explosé dans un grand bruit » : Jean Novel se souvient du 16 août 1944, il avait 13 ans et demi Saint-Cergues — Une exposition sur la Seconde Guerre mondiale pour le 8-Mai Saint-Cergues — Une assistance nombreuse a commémoré le 16 août 1944 (2023) Machilly — La Libération a été commémorée en présence de la maire (2023)Articles externes Le monument aux morts des bois Davaud×
Le 15 août 1944, avec les débarquements sur les cotes de Provence des troupes alliées et françaises, le combat pour la libération était engagé. Tout le monde savait que l’Hostellerie Savoyarde de Machilly était un bastion important des soldats allemands. II fallait à tout prix faire sauter ce verrou afin de couper Thonon et Évian d’Annemasse.Dans la nuit du 14 au 15 août 1944, le Corps franc de Griffolet d'Aurimont, nom pris à la suite de la mort du lieutenant Jacques Griffolet d’Aurimont aux Glières, commandé par Jean Diot a un accrochage avec la garnison allemande cantonnée à l'Hostellerie savoyarde à Machilly. Ne réussissant pas à contrôler définitivement le lieu, Jean Diot décroche. La nuit suivante, l'état-major F.T.P. fait faire mouvement à plusieurs compagnies FTP pour couper la route qui d'Annemasse permet l'accès à Thonon et isoler le Chablais au moment où les F.F.I. attaquent la forte garnison de Thonon-les-Bains. L'attaque se porte sur le poste allemand de Machilly. Avant l'aube, la compagnie 93-22 (F.T.P.F) prend position autour de Saint-Cergues, ceux de la compagnie 93-24 (F.T.P.F) sont sur Juvigny et la compagnie 93-15 (F.T.P.F) de Franquis investit Machilly. Cette compagnie attaque l'Hostellerie. Les combats durent plusieurs heures, mais l'ennemi résiste. Annemasse informé envoie des renforts aux ordres du sous-officier Albrecht. Ce groupe est accroché à 9 heures par la compagnie 93-22 (F.T.P.F) à Saint-Cergues. Albrecht, lui-même blessé, a écrit dans on rapport : « À l'entrée de la localité, nous fûmes placés, tout à coup, sous un feu violent de mitrailleuses et de mitraillettes, provenant d'un champ de mais et de jardins, tout près de la route. Les hommes sautèrent en bas des véhicules et se mirent en position, des deux côtés de la route. Nous ripostâmes aussitôt au feu. L'adversaire se trouvait à environ soixante mètres de nous, dans un champ de maïs et au coin des maisons, d'où il prenait la route sous un feu violent. En mettant pied à terre, nous avions déjà un mort et plusieurs blessés. Après un dur combat, nous réussimes à rejeter l'adversaire à l'entrée de la localité. L'ennemi se retira vers l'est, sur une petite hauteur, et continua à tirer sur notre flanc avec des mitrailleuses. A la suite d'un feu efficace de grenades, les terroristes durent évacuer la hauteur et un feu de mitrailleuse fut dirigé sur eux, durant leur fuite. Le combat dura encore quarante-cinq minutes. Le convoi avait deux tués et neuf blessés, dont une grande partie grièvement..» Le second prend la décision d'évacuer vers Juvigny. Le convoi est de nouveau accroché par la compagnie 93-24 (F.T.P.F), vers la gare de Saint-Cergues. Depuis le début des combats l'ennemi a perdu 6 tués et de très nombreux blessés et les survivants réussissent à gagner le poste de douane, pour y attendre des renforts. Vers 14 heures, les renforts allemands envoyés d'Annemasse libèrent leurs camarades et rentrent à leur cantonnement. Les F.F.I. peuvent investir la douane. Entre temps vers 13 heures, les maquisards ont pris le poste allemand de Machilly. Au cours de ces combats, trois maquisards sont tués à l'Hostellerie de Machilly : Pierre Baulmel, Louis Grobel et Jean Devienne, dit le Téméraire et deux sont tués lors des combats de Saint-Cergues : Roger Cross et Georges Jolowiez. Les oppresseurs hisseront le drapeau blanc à l’hostellerie, à 12h30. Saint-Cergues et Machilly furent les deux premières communes libérées du département et préludait à la libération d’Annemasse le 18 aout 1944. Elle aura couté la vie à six enfants du pays, tués ou morts en déportation. Victimes de la guerre de 1939-1945 : Raymond Bel, Charles Chapuis, Verther Lazzari, Georges Périssier, Léon Suchet, Roger Vautherot.Saint-Cergues — 16 août 1944 : Libération de Saint-Cergues et de Machilly — 3808 WID22285
La commune de Saint-Cergues à ses libérateurs. Le 16 août 1944 dans ce bois Pierre BAULMEL 20 ans, Louis GROBEL 23 ans, Roger CROSS 20 ans, Georges JOLOWIEZ 17 ans Soldats de la compagnie 93-24 (F.T.P.F) des Francs Tireurs et Partisans Français sont morts pour libérer notre village de la barbarie allemande. Impérissable sera leur souvenir, éternelle notre reconnaissance.
Adresse Derrière la gare, à la lisière du bois, frontière avec la Suisse , 74140 Saint-CerguesCoordonées GPS46.228926, 6.301475
Saint-Cergues — « La grenade a explosé dans un grand bruit » : Jean Novel se souvient du 16 août 1944, il avait 13 ans et demi Saint-Cergues — Une exposition sur la Seconde Guerre mondiale pour le 8-Mai Saint-Cergues — Une assistance nombreuse a commémoré le 16 août 1944 (2023) Machilly — La Libération a été commémorée en présence de la maire (2023)