Le monument Panneau explicatif rappellant l'épisode des parachutages qui se se déroulés les 4 et 5 mars 1944 sur le plateau de plaine-Joux. CommémorationOnnion — 4 et 5 mars 1944 : Parachutage au plateau de plaine-JouxOnnion — 4 et 5 mars 1944 : Parachutages sur le plateau de plaine-Joux InscriptionAu-delà des pensées idéologiques, politiques ou religieuses, des hommes et des femmes ont su se rassembler pour servir la cause des droits de l’homme et lutter contre l’oppression. PASSANTS, SOUVENEZ-VOUS, C’ÉTAIT DANS LES NUITS FROIDES DE MARS 1944. La Royal Air Force est venue armer les Résistants (Forces Françaises de l’Intérieur, Armée Secrète, Francs-Tireurs, etc.) qui s’étaient constitués dans la France occupée afin de libérer nos montagnes et nos vallées. Ici Londres,« Je revois ma carriole à la tombée de soir. » Souviens-toi de l’histoire de ces Résistants qui se sont battus, dont certains ont même perdu la vie pour la France. Ils sont allés chercher des cylindres ici-même et à Chaurie (?), il y avait beaucoup de parachutages dans ces zones. Voici l’histoire des Résistants qui se sont battus pour que nous soyons libres aujourd’hui : “J e revois ma carriole, une phrase que l’on entendait à la radio le soir du samedi 4 au dimanche 5 mars 1944, vers 22 heures. C’était le message codé qui a permis de savoir que des cylindres allaient être largués par des avions. On entendait à la radio des messages : — À 13h30, quand les avions étaient chargés. — À 19h30, pour savoir si la météo était bonne. — À 21h15, pour confirmer le décollage. — À 23 heures, des cylindres de 1,70 m de longueur étaient parachutés Les Résistants devaient allumer un feu, récupérer les cylindres, les cacher puis distribuer les armes aux différents groupes de Résistants. Malheureusement, un parachute et son cylindre sont restés accrochés dans un arbre. Cela pouvait leur porter préjudice car ils étaient visibles depuis la vallée. Il ne fallait pas que d’autres personnes récupèrent les armes ! Mais ils ont réussi à le cacher dans un puits qu’ils ont recouvert de neige. Quelques jours plus tard, les Résistants transportaient les cylindres sous un plancher surélevé à Chaine d’Or et distribuèrent les armes pour vaincre l’ennemi et libérer la France. De vrais héros. Ce texte rend hommage aux femmes et aux hommes qui se sont sacrifiés pour la Liberté de la France. Localisation AdressePlateau de Plaine-Joux, 74 Onnion À lire sur le site Les Brasses — Des centaines d’enfants en chemin pour la mémoire résistante (2023) Plateau de plaine-Joux — Chemins de la mémoire 2024 (USEP)×
Onnion — 4 et 5 mars 1944 : Parachutage au plateau de plaine-JouxOnnion — 4 et 5 mars 1944 : Parachutages sur le plateau de plaine-Joux
Au-delà des pensées idéologiques, politiques ou religieuses, des hommes et des femmes ont su se rassembler pour servir la cause des droits de l’homme et lutter contre l’oppression. PASSANTS, SOUVENEZ-VOUS, C’ÉTAIT DANS LES NUITS FROIDES DE MARS 1944. La Royal Air Force est venue armer les Résistants (Forces Françaises de l’Intérieur, Armée Secrète, Francs-Tireurs, etc.) qui s’étaient constitués dans la France occupée afin de libérer nos montagnes et nos vallées. Ici Londres,« Je revois ma carriole à la tombée de soir. » Souviens-toi de l’histoire de ces Résistants qui se sont battus, dont certains ont même perdu la vie pour la France. Ils sont allés chercher des cylindres ici-même et à Chaurie (?), il y avait beaucoup de parachutages dans ces zones. Voici l’histoire des Résistants qui se sont battus pour que nous soyons libres aujourd’hui : “J e revois ma carriole, une phrase que l’on entendait à la radio le soir du samedi 4 au dimanche 5 mars 1944, vers 22 heures. C’était le message codé qui a permis de savoir que des cylindres allaient être largués par des avions. On entendait à la radio des messages : — À 13h30, quand les avions étaient chargés. — À 19h30, pour savoir si la météo était bonne. — À 21h15, pour confirmer le décollage. — À 23 heures, des cylindres de 1,70 m de longueur étaient parachutés Les Résistants devaient allumer un feu, récupérer les cylindres, les cacher puis distribuer les armes aux différents groupes de Résistants. Malheureusement, un parachute et son cylindre sont restés accrochés dans un arbre. Cela pouvait leur porter préjudice car ils étaient visibles depuis la vallée. Il ne fallait pas que d’autres personnes récupèrent les armes ! Mais ils ont réussi à le cacher dans un puits qu’ils ont recouvert de neige. Quelques jours plus tard, les Résistants transportaient les cylindres sous un plancher surélevé à Chaine d’Or et distribuèrent les armes pour vaincre l’ennemi et libérer la France. De vrais héros. Ce texte rend hommage aux femmes et aux hommes qui se sont sacrifiés pour la Liberté de la France.
Les Brasses — Des centaines d’enfants en chemin pour la mémoire résistante (2023) Plateau de plaine-Joux — Chemins de la mémoire 2024 (USEP)