Le monument Le 5 juin 1944, un capitaine, un certain Chabert, rameute dans les caves de Cervens des volontaires pour rejoindre le lendemain un point de ralliement du maquis de la Cova. Le 6 juin, un groupe de Cervennais, dont des pères de famille, se met en route par les chemins de traverse. Au hameau de Verayon, sur la commune voisine de Brenthonne, un pont permet le franchissement d’un cours d’eau mais il est gardé par des résistants. Le 6 juin, un groupe de Cervennais, dont des pères de famille, se met en route par les chemins de traverse. Au hameau de Verayon, sur la commune voisine de Brenthonne, un pont permet le franchissement d’un cours d’eau mais il est gardé par des résistants. Il faut le mot de passe Maréchal nous voilà ! pour passer. La petite troupe l’ignore-t-elle ? Y a-t-il eu une mauvaise interprétation lors des sommations ? La petite troupe l’ignore. [/p] Dans l’obscurité, les sentinelles font feu, abattant Jean Chatel et Edmond Bossus. Raymond Bossus et Maurice Rion gravement blessés resteront très marqués tandis que Lucien Chatel,Vincent Naz et André Ducrot porteront durant le reste de leur vie le fardeau de ce rendez-vous manqué pour notre liberté. CommémorationLa tragédie méconnue de Verayon, qui n’a fait l’objet d’aucune publication historique ou documentée à ce jour et qui a coûté la vie à deux habitants Le 5 juin 1944, un capitaine dénommé Chabert rameute dans les caves de Cervens des volontaires avec la consigne de rejoindre le lendemain un point de ralliement de résistants. Le 6 juin, un groupe de Cervennais, dont des pères de famille, se met en route par les chemins de traverse. Au hameau de Verayon, sur la commune voisine de Brenthonne, un pont permet le franchissement d’un cours d’eau mais il est gardé par des résistants. Il faut le mot de passe Maréchal nous voilà ! pour passer. La petite troupe l’ignore. Dans l’obscurité les gardes font feu. Jean Chatel etEdmond Bossus sont tués. Raymond Bossus et Maurice Rion gravement blessés resteront très marqués tandis que Lucien Chatel, Vincent Naz et André Ducrot porteront durant le reste de leur vie le fardeau de ce rendez-vous manqué pour notre liberté.Brenthonne — La tragédie de Verayon
La tragédie méconnue de Verayon, qui n’a fait l’objet d’aucune publication historique ou documentée à ce jour et qui a coûté la vie à deux habitants Le 5 juin 1944, un capitaine dénommé Chabert rameute dans les caves de Cervens des volontaires avec la consigne de rejoindre le lendemain un point de ralliement de résistants. Le 6 juin, un groupe de Cervennais, dont des pères de famille, se met en route par les chemins de traverse. Au hameau de Verayon, sur la commune voisine de Brenthonne, un pont permet le franchissement d’un cours d’eau mais il est gardé par des résistants. Il faut le mot de passe Maréchal nous voilà ! pour passer. La petite troupe l’ignore. Dans l’obscurité les gardes font feu. Jean Chatel etEdmond Bossus sont tués. Raymond Bossus et Maurice Rion gravement blessés resteront très marqués tandis que Lucien Chatel, Vincent Naz et André Ducrot porteront durant le reste de leur vie le fardeau de ce rendez-vous manqué pour notre liberté.Brenthonne — La tragédie de Verayon