Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Sordet Auguste JulienMort pour la France

Né le 21 octobre 1913 à Annecy (Haute-Savoie), exécuté sommairement le 2 août 1944 à Noyarey (Isère) ; gendarme [?] ; résistant de l’Armée secrète, homologué forces françaises de l’Intérieur et interné résistant (DIR)
Sordet Auguste Julien

Sordet Auguste Julien

Résistant — Mort exécuté

Né(e)21 octobre 1913 à Annecy (74)
Décèdé(e) 2 août 1944 à Noyaret (74)
R.F.I : Forces Française de l’Intérieur /

Biographie

Fils d’Ignace Jean, tôlier, alors âgé de 28 ans, et de son épouse Euphrasie née Fontaine, ménagère, âgée de 22 ans, Auguste Julien Sordet épousa Marthe Françoise Dupont le 12 juin 1937 à Annecy (Haute-Savoie). Le Bulletin le Pionnier du Vercors mentionne dans le n°122 paru en décembre 2010 qu’il habitait aux Côtes-de-Sassenage à Sassenage (Isère).

Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère.

Brigadier, il était FFI dans le Vercors en juillet 1944. Joseph La Picirella, dans son ouvrage Témoignages sur le Vercors (réédition de 1993) écrit : « Dans l’Isère, des patriotes ayant quitté le Vercors tombèrent victimes de leur idéal : …Georges Hureau 20 ans et Auguste Sordet 31 ans, interceptés par les Allemands et fusillés tous deux à Noyaret sur la digue de l’Isère…Le commandant en chef ennemi des forces de l’ouest résuma ainsi sur son journal de campagne les opérations de la journée : le nettoyage systématique de la région du Vercors continue. »

Le 20 juillet 1944, vers 8 heures du matin, Noyarey (Isère) fut investie par une centaine de soldats de l’armée allemande. Après avoir installé leur poste de commandement au café Meurs sur la place du village, ils procèdèrent aux premières arrestations, interrogatoires ou perquisitions, en vue de débusquer des maquisards du Vercors.

Le 27 juillet, tout bascula ! Les Allemands capturèrent et assassinèrent deux jeunes. René Argoud de Romans, âgé de 18 ans fut abandonné dans le bois Plachin.

Angelo Francescato, 21 ans, maquisard domicilié au Gua de Vif, fut fusillé à Ezy, et jeté dans l’Eyrard. Dès lors, la tension monta au village. La mairie régularisa in extremis la situation des jeunes résidant à Noyarey qui n’étaient pas tous en règle vis-à-vis du STO (Service du Travail Obligatoire). Mais les interventions répétées de M. Oddos, adjoint au maire, et de M. Faure, secrétaire de mairie, ne purent empêcher l’assassinat de 15 personnes au total dont les corps furent jetés dans l’Isère depuis la digue qui longe la rivière Isère.

Parmi elles Auguste Dumoulin, Georges Hureau, José Infanzon, Julien Sordet et Émeric Weisz.

Plusieurs corps furent retrouvés sur les rives de l’Isère, en aval de Noyarey. La plupart ne fut jamais identifiée. Pendant les 17 jours d’occupation du village, aucune indiscrétion ne fut commise. Une centaine de jeunes patriotes réussirent à échapper à l’ennemi en traversant les forêts et les barrages, après avoir été ravitaillés par les habitants d’Ezy et du Poyet. Une stèle fut érigée sur la digue au bord de l’Isère pour commémorer les exécutions. Elle ne porte pas de noms.

Auguste Sordet a été exécuté le 2 août 1944 et la mention « Mort pour le France » lui a été attribuée par décision en date du 8 mai 1946. Il fut homologué FFI et Interné résistant et décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 27 juin 1955.

Son nom est gravé sur le monument aux morts d’Annecy et sur la plaque commémorative du lycée technique Germain Sommeiller d’Annecy.

SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain

Distinction(s)
Médaille de la Résistance

Médaille de la Résistance

Détail

La médaille de la Résistance française est instituée par ordonnance du 9 février 1943 du général de Gaulle pour "reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui auront contribué à la résistance du peuple français"

Médaille

Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieu de mémoire en lien avec
Sordet Auguste Julien
 Plaque du Lycée Germain Sommelier

Plaque du Lycée Germain Sommelier

Détail

À la mémoire des anciens élèves du lycée Germain Sommelier Morts pour le France au cours des guerre depuis de 1914-1918

Lieu : Annecy

Les figures

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  • 3

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