Cluses, dans la soirée. En même temps des maquisards des groupes F.T.P. « Liberté-Chérie » et « Louis Aulagne » descendant du plateau des Brasses pour rejoindre la 93-15 de Franquis, où ces éléments viennent d'être intégrés…"> Cluses, dans la soirée. En même temps des maquisards des groupes F.T.P. « Liberté-Chérie » et « Louis Aulagne » descendant du plateau des Brasses pour rejoindre la 93-15 de Franquis, où ces éléments viennent d'être intégrés…"> Cluses, dans la soirée. En même temps des maquisards des groupes F.T.P. « Liberté-Chérie » et « Louis Aulagne » descendant du plateau des Brasses pour rejoindre la 93-15 de Franquis, où ces éléments viennent d'être intégrés…">

Ramel Henri

Civil — Mort victime civile

Il naît aux Gets (Haute-Savoie) le 8 août 1896. Au moment de la guerre, il possède une entreprise de transport. Le samedi 10 juin 1944, son bus est réquisitionné par les Allemands qui veulent transférer des douaniers de Cluses, dans la soirée. En même temps des maquisards des groupes F.T.P. « Liberté-Chérie » et « Louis Aulagne » descendant du plateau des Brasses pour rejoindre la Compagnie 93-15 (F.T.P.F) de Franquis, où ces éléments viennent d'être intégrés. Il pleut à torrents.

Ramel Henri

Civil — Mort victime civile

8 août 1896 aux Gets (74)

10 juin 1944 à Saint-Jeoire (74)

Biographie

Leur camion rencontre, à la sortie du Pont du Risse, le bus de douaniers suivi d'une voiture allemande. Immédiatement la fusillade éclate. Les maquisards ouvrent le feu, tuant sur le coup le chauffeur du car, Henri Ramel. Les douaniers mis hors de combat ont 6 morts et deux blessés tandis que la voiture réussit à passer. Les maquisards ont un tué Albert Pétin.

Le lendemain, dimanche, les Allemands reviennent en force a Saint-Jeoire et il faut tout le courage du maire et des docteurs Lafeuille et Gay qui soignent les blessés pour éviter le pire. Les Allemands investissent le village. Des patrouilles fouillent toutes les maisons. Au cours d'une perquisition au hameau de Chounaz, Fernand Jorat est abattu, alors qu'il rentre chez lui.

Plusieurs maisons sont incendiées. (Mémorial de l'oppression 3808 W 1500). Henri Ramel figure sur le monument aux morts de Taninges dans la catégorie « Victime civile », mais on ne trouve aucune trace de son décès dans la mairie de ce bourg, où cependant il habitait.

SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain

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