Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
menu

PERRIN Georges, Eugène, ÉlieMort pour la France

Né le 27 juillet 1923 à Toulouse (Haute-Garonne), fusillé le 9 mai 1944 après condamnation à La Balme de Thuy (Haute-Savoie) ; ingénieur à la SNCF ; réfractaire au STO ; résistant dans l’Armée secrète (A.S.). Georges Perrin était le fils de Bernard Marc Augustin et de Marie Marguerite Albin. Après avoir arrêté ses études d’ingénieur à la S.N.C.F.
PERRIN Georges, Eugène, Élie

PERRIN Georges, Eugène, Élie

ALIAS : Sloughi
Résistant — Mort fusillé

Né(e)27 juillet 1923 à Toulouse ()
Décèdé(e) 9 mai 1944 à la Balme-de-Thuy (74)
Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°20
Maquis : Corps franc Simon /
R.F.I : Armée secrète / Forces Française de l’Intérieur /

Biographie

Pour cause de guerre et menace de S.T.O., il prit le maquis en Haute-Savoie. Il fut envoyé dans la région du Petit-Bornand et fit partie du corps franc Simon de l’Armée secrète sous le pseudonyme de Sloughi dès l’été 1943.

Le premier octobre 1943, croyant son chef Simon (François Servant) menacé par le capitaine Paul Vallet lors de leur rencontre à Thorens, il ouvrit le feu et tua l’officier de Gendarmerie. Le lendemain, gardes mobiles et gendarmes quadrillèrent le vallon de Thorens. Des gendarmes apercevant François Servant et Georges Perrin, qui filaient vers le lieu-dit le Flan, leur tirèrent dessus sans les atteindre.

À Toulouse, dans sa famille pour cause d’adénite au moment de l’arrestation de François Servant, il échappa en janvier 1944, à l’accrochage de Mercier dans ma commune de Saint-Martin-Bellevue, (Mémorial pour l’oppression 3808 W1504).

De retour, il fut arrêté par des policiers français du service de répression des menées antinationales le 7 mars 1944 à Cran-Gevrier (Haute-Savoie), alors qu’il se trouvait chez sa fiancée Simone Passerini. Il fut interné à l’école prison de Saint-François à Annecy.

Jugé par le tribunal militaire allemand de la 157e  Division de réserve, il fut condamné à mort pour complicité dans le meurtre du major Guttman, abattu à Saint-Eustache le 22 décembre 1943. Les Allemands le fusillèrent le 9 mai 1944, en même temps que Maurice Destemberg, au lieu-dit la Belle Inconnue, à La-Balme-de-Thuy.

Il fut inhumé dans la Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°20. Déclaré « Mort pour le France » le 29 septembre 1948, il fut homologué FFI, interné résistant et la Médaille de la Résistance lui fut décernée à titre posthume par décret en date du 11 juillet 1958. Il figure sur le monument aux morts de Thorens-Glières (Haute-Savoie) ainsi que sur le Mur du souvenir élevé à l’entrée du cimetière de Morette.

SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain

Distinction(s)
Médaille de la Résistance

Médaille de la Résistance

Détail

La médaille de la Résistance française est instituée par ordonnance du 9 février 1943 du général de Gaulle pour "reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui auront contribué à la résistance du peuple français"

Médaille

Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieux de mémoire en lien avec
PERRIN Georges, Eugène, Élie
 Nécropole militaire nationale de Morette

Nécropole militaire nationale de Morette

Détail

Les corps de 105 résistants, principalement des combattants des Glières, sont inhumés au cimetière de Morette dès avril 1944. Inauguré par Vincent AURIOL en 1947, ce cimetière militaire devient la Nécropole nationale des Glières en 1984, classé monument historique en 2015. Il est géré par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.

Lieu : La Balme-de-Thuys

 Mur du Souvenir de Morette

Mur du Souvenir de Morette

Détail

Monuments aux morts de la Nécropole de Morette. Créé dès avril 1944 pour inhumer les résistants morts au combat, ce cimetière est reconnu en 1949 « Cimetière Militaire national ». En 1984, il devient une Nécropole nationale désormais gérée par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Le mur comporte 151 noms de résitant morts lors des combats des glières.

Lieu : La Balme-de-Thuy

Les figures

Nous soutenir

Soutenir le Souvenir Français (74)
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :
  • 1

    La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.

  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

    Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.

Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !