PERRIN Georges, Eugène, Élie ALIAS : Sloughi Résistant — Mort fusillé 27 juillet 1923 à Toulouse () 9 mai 1944 à la Balme-de-Thuy (74)Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°20 Médaille de la Résistance / Mort pour la france / Maquis : Corps franc Simon / R.F.I : Armée secrète / Forces Française de l’Intérieur / BiographiePour cause de guerre et menace de S.T.O., il prit le maquis en Haute-Savoie. Il fut envoyé dans la région du Petit-Bornand et fit partie du corps franc Simon de l’Armée secrète sous le pseudonyme de Sloughi dès l’été 1943. Le premier octobre 1943, croyant son chef Simon (François Servant) menacé par le capitaine Paul Vallet lors de leur rencontre à Thorens, il ouvrit le feu et tua l’officier de Gendarmerie. Le lendemain, gardes mobiles et gendarmes quadrillèrent le vallon de Thorens. Des gendarmes apercevant François Servant et Georges Perrin, qui filaient vers le lieu-dit le Flan, leur tirèrent dessus sans les atteindre. À Toulouse, dans sa famille pour cause d’adénite au moment de l’arrestation de François Servant, il échappa en janvier 1944, à l’accrochage de Mercier dans ma commune de Saint-Martin-Bellevue, (Mémorial pour l’oppression 3808 W1504). De retour, il fut arrêté par des policiers français du service de répression des menées antinationales le 7 mars 1944 à Cran-Gevrier (Haute-Savoie), alors qu’il se trouvait chez sa fiancée Simone Passerini. Il fut interné à l’école prison de Saint-François à Annecy. Jugé par le tribunal militaire allemand de la 157e Division de réserve, il fut condamné à mort pour complicité dans le meurtre du major Guttman, abattu à Saint-Eustache le 22 décembre 1943. Les Allemands le fusillèrent le 9 mai 1944, en même temps que Maurice Destemberg, au lieu-dit la Belle Inconnue, à La-Balme-de-Thuy. Il fut inhumé dans la Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°20. Déclaré « Mort pour le France » le 29 septembre 1948, il fut homologué FFI, interné résistant et la Médaille de la Résistance lui fut décernée à titre posthume par décret en date du 11 juillet 1958. Il figure sur le monument aux morts de Thorens-Glières (Haute-Savoie) ainsi que sur le Mur du souvenir élevé à l’entrée du cimetière de Morette. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
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