Jouglas Robert Cyprien ALIAS : Hegen Clavel Militaire — Mort exécuté 29 septembre 1905 à Agde (34) 24 avril 1944 à Marseille (13)) Mort pour la france / Maquis : Section Leclerc / R.F.I : Armée secrète / Forces Française de l’Intérieur / Biographie Il servit dans diverses unités de cavalerie (chasseurs à cheval, spahis, hussards, dragons) y compris la Légion étrangère où il s’était engagé comme légionnaire de 2e classe. Il servit notamment en Tunisie où, à Sousse, le 6 septembre 1939, il épousa Françoise Ernestine Hegen. Adjudant-chef au 2e régiment étranger de cavalerie, fin 1940, il fut admis à la fin de l’année 1940, à faire valoir ses droits à pension de retraite comme sous-officier. Après la dissolution de l’armée d’armistice en 1942, il chercha à rejoindre la Résistance et vint en Haute-Savoie. En février 1944, on le retrouva, sous le pseudonyme d’Hegen Clavel, chef de la section Leclerc sur le Plateau des Glières. Ayant réussi à quitter le plateau, avec une partie de sa section, lors du décrochage du 26 mars, il se retrouva en compagnie d’André Germain, de Louis Nohérie et de François Guidet. Le petit groupe traversa le massif de la Tournette et gagna la plaine de Faverges-Seythenex au lieu-dit Verthier. Après une semaine de calvaire, les quatre hommes, harassés, parvinrent au hameau de Marceau-Dessous (Doussard) à la maison de Michel Palmer, où ils savaient trouver refuge. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain Dénoncés par un habitant du secteur, ils furent traqués par la Milice venue d’Annecy et placée sous les ordres du docteur Desplanches de Faverges. Trois maquisards furent tués ainsi que le propriétaire. Sa femme, grièvement blessée, s’en sortira, de même que René le fils de la maison qui était également à la section Leclerc et qui semble avoir quitté le Plateau plutôt. Robert Jouglas réussit cependant, pieds nus, à s’échapper et, grâce à des âmes charitables, il put gagner Marseille, où il savait pouvoir trouver refuge. Quelques jours plus tard sur la Canebière, il fut arrêté par la Milice lancée à sa recherche et exécuté le 24 avril 1944. Il est reconnu « Mort pour le France », homologué FFI et Interné résistant. Il figure sur le Mur du Souvenir érigé à l’entrée de la Nécropole militaire nationale de Morette.
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !