Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Jouglas Robert CyprienMort pour la France

Né le 29 septembre 1905 à Agde (Hérault), exécuté sommairement le 24 avril 1944 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; militaire de carrière ; résistant des Glières. Fils d’Ernest Victor, capitaine au 17e régiment d’infanterie, alors âgé de 42 ans, et de son épouse Marie Jeanne Rul, âgée de 32 ans, sans profession, Robert Jouglas devint lui aussi militaire de carrière.
Jouglas Robert Cyprien

Jouglas Robert Cyprien

ALIAS : Hegen Clavel
Militaire — Mort exécuté

Né(e)29 septembre 1905 à Agde (34)
Décèdé(e) 24 avril 1944 à Marseille (13))
Maquis : Section Leclerc /
R.F.I : Armée secrète / Forces Française de l’Intérieur /

Biographie

Il servit dans diverses unités de cavalerie (chasseurs à cheval, spahis, hussards, dragons) y compris la Légion étrangère où il s’était engagé comme légionnaire de 2e  classe. Il servit notamment en Tunisie où, à Sousse, le 6 septembre 1939, il épousa Françoise Ernestine Hegen. Adjudant-chef au 2e  régiment étranger de cavalerie, fin 1940, il fut admis à la fin de l’année 1940, à faire valoir ses droits à pension de retraite comme sous-officier.

Après la dissolution de l’armée d’armistice en 1942, il chercha à rejoindre la Résistance et vint en Haute-Savoie. En février 1944, on le retrouva, sous le pseudonyme d’Hegen Clavel, chef de la section Leclerc sur le Plateau des Glières. Ayant réussi à quitter le plateau, avec une partie de sa section, lors du décrochage du 26 mars, il se retrouva en compagnie d’André Germain, de Louis Nohérie et de François Guidet. Le petit groupe traversa le massif de la Tournette et gagna la plaine de Faverges-Seythenex au lieu-dit Verthier. Après une semaine de calvaire, les quatre hommes, harassés, parvinrent au hameau de Marceau-Dessous (Doussard) à la maison de Michel Palmer, où ils savaient trouver refuge.

SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain

Dénoncés par un habitant du secteur, ils furent traqués par la Milice venue d’Annecy et placée sous les ordres du docteur Desplanches de Faverges. Trois maquisards furent tués ainsi que le propriétaire. Sa femme, grièvement blessée, s’en sortira, de même que René le fils de la maison qui était également à la section Leclerc et qui semble avoir quitté le Plateau plutôt.

Robert Jouglas réussit cependant, pieds nus, à s’échapper et, grâce à des âmes charitables, il put gagner Marseille, où il savait pouvoir trouver refuge. Quelques jours plus tard sur la Canebière, il fut arrêté par la Milice lancée à sa recherche et exécuté le 24 avril 1944.

Il est reconnu « Mort pour le France », homologué FFI et Interné résistant. Il figure sur le Mur du Souvenir érigé à l’entrée de la Nécropole militaire nationale de Morette.

Distinction(s)
Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieux de mémoire en lien avec
Jouglas Robert Cyprien
 Mur du Souvenir de Morette

Mur du Souvenir de Morette

Détail

Monuments aux morts de la Nécropole de Morette. Créé dès avril 1944 pour inhumer les résistants morts au combat, ce cimetière est reconnu en 1949 « Cimetière Militaire national ». En 1984, il devient une Nécropole nationale désormais gérée par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Le mur comporte 151 noms de résitant morts lors des combats des glières.

Lieu : La Balme-de-Thuy

Les figures

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  • 3

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