Grobel Louis Joseph Résistant — Mort en action 16 septembre 1921 à Boëge (74) 16 août 1944 à Machilly (74) Mort pour la france / Maquis : Compagnie 93-24 (F.T.P.F) / BiographieDans la nuit du 14 au 15 août 1944, le Corps franc de Griffolet d'Aurimont, nom pris à la suite de la mort du lieutenant Jacques Griffolet d’Aurimont aux Glières, commandé par Jean Diot a un accrochage avec la garnison allemande et au coin des maisons, d'où il prenait la route sous un feu violent. En mettant pied à terre, nous avions déjà un mort et plusieurs blessés. Après un dur combat, nous réussimes à rejeter l'adversaire à l'entrée de la localité. L'ennemi se retira vers l'est, sur une petite hauteur, et continua à tirer sur notre flanc avec des mitrailleuses. À la suite d'un feu efficace de grenades, les terroristes durent évacuer la hauteur et un feu de mitrailleuse fut dirigé sur eux, durant leur fuite. Le combat dura encore quarante-cinq minutes. Le convoi avait deux tués et neuf blessés, dont une grande partie grièvement…» Le second prend la décision d'évacuer vers Juvigny. Le convoi est de nouveau accroché par la compagnie 93-24 (F.T.P.F), vers la gare de Saint-Cergues. Depuis le début des combats l'ennemi a perdu 6 tués et de très nombreux blessés et les survivants réussissent à gagner le poste de douane, pour y attendre des renforts. Vers 14 heures, les renforts allemands envoyés d'Annemasse libèrent leurs camarades et rentrent à leur cantonnement. Les F.F.I. peuvent investir la douane. Entre temps, vers 13 heures, les maquisards ont pris le poste allemand de Machilly. Au cours de ces combats d'août 1944, trois maquisards sont tués à l'Hostellerie de Machilly : Pierre Baulmel, Louis Grobel et Jean Devienne, dit le Téméraire et deux sont tués lors des combats de Saint-Cergues : Roger Cross et Georges Jolowiez. L'état des morts de la compagnie 93-24 (F.T.P.F) précise: « Ces hommes ont été surpris par les Allemands qui avaient déborde une section le long de la frontière franco-suisse à Monniaz, près de Machilly, alors que leurs camarades pouvaient se réfugier en Suisse, ils furent tués ». L'acte de décès nous apprend qu'il est décédé à 11 heures 30, (transcription Thonon-les-Bains n°38 faite en mars 1948) et que la déclaration en mairie a été faite par François Béchevet, garde champêtre. Une stèle, élevée en face de la gare S.NC.F. de Saint-Cergues, rappelle leur souvenir. Un texte précise, à tort semble-t-il, qu'ils ont été fusillés dans le bois sis en arrière du monument. Louis GROBEL est reconnu « Mort pour le France » (dossier n° 535 777). Il figure sur le monument aux morts de Thonon-les-Bains.
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