Échernier Jean Lucien ALIAS : Jean Échernier Résistant, déporté — Mort en déportation 8 juillet 1911, à Féternes (74) 3 janvier 1945 à Mauthausen (Autriche) Mort pour la france / Maquis : Compagnie 93-01 (F.T.P.F) / R.F.I : Francs-Tireurs et Partisans / BiographieÉpoux de Decurninge Juliette il est, avec son frère Robert Échernier, membre de la compagnie 93-01 (F.T.P.F). Il est arrêté le 20 mai 1944 à Féternes, lors de la grande rafle organisée par la Gestapo et la Milice dans le Chablais. Il est détenu en face du Pax à Annemasse (pas de traces dans l'Arrestantenbuch (livre d'écrou du Pax), puis expédié le 26 mai 1944 au camp de triage de Compiègne. (Mémorial pour l’oppression 3808 W1447). Le 17 juin 1944, il est déporté en Allemagne au camp de concentration bavarois de Dachau (matricule n°72 535) et affecté au Kommando d'Allach. Il est ensuite transféré en Autriche au camp de concentration de Mauthausen (matricule n°89 384) et affecté au Kommando de Melk (Autriche). II meurt dans ce Kommando le 3 janvier 1945, comme le certifie Jean Mercier, camarade de déportation de Jean, au maire de Féternes, Louis Hauteville. « M. Lucien Échernier, block VII à Melk, travaillait à l'usine souterraine en construction à 8 km de Melk, firme Charpan und C°, il est tombé en attendant le train qui conduisait chaque jour (Trois fois huit) 6000 hommes (Trois fois 2000) environ dans les chantiers souterrains de cette usine. L'embarcadère était situé en plein vent; au mois de janvier il gelait à moins 20°. L'attente, des perturbations des transports atteignait parfois 2 à 3 heures. Les condamnés politiques étaient mal vêtus et ainsi exposés aux bronchites, pleurésie ou congestions par le froid. Il semble que monsieur Lucien Échernier soit mort ainsi d'une congestion due au froid, vu d'autre part son état de grande faiblesse générale. Il a été vu mort par Edmond Grenat d'Étrembières et par Dubois, maraîcher à Étrembières. Ces deux camarades m'ont relaté le fait quelques jours après en tant que chef de l'organisation secrète des Savoyards à Melk… » Lucien Échernierest reconnu « Mort pour le France » (transcription du 17 octobre 1947) et « [med] » (sans date). Il figure sur le monument aux morts de son village natal, avec pour seul prénom Lucien. Un petit article (avec des erreurs de dates) lui a été consacré dans l'Étincelle (1945).
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !