Bocchio Hugo Albert ALIAS : La chose Résistant — Mort en action 27 avril 1917 à Scionzier (74) 16 août 1944 à Valleiry (74) Mort pour la france / Maquis : A.S. du secteur de Thônes / Compagnie 93-95 (F.T.P.F) / Camp Savoie / R.F.I : Armée secrète / Francs-Tireurs et Partisans / Forces Française de l’Intérieur / BiographieHugo Bocchio était le fils d’Albert, Hugo Bocchio et d’Anne Alexandrine Clerc-Renaud. De nationalité française, il fit son service militaire dans l’armée régulière en 1937. Célibataire, mécanicien décolleteur de son état, il fut mobilisé en septembre 1939, comme caporal-chef. Il passa en Suisse après la débâcle de juin 1940 et il y resta 8 mois, en tant qu’interné au titre de la Convention de la Haye de 1907. Il fut démobilisé en février 1941. Il s’engagea dans la Résistance et fut après-guerre reconnu combattant F.F.I. du 1er avril 1943 au 23 mars 1944 au titre de l’A.S. du secteur de Thônes (Haute Savoie) et des forces du plateau de Glières (Haute Savoie). Il passa ensuite aux F.T.P.F. et rejoignit en mai 1944 le camp Savoie du Mont-Saxonnex (Haute Savoie) où il occupait le poste de chef de groupe avec le grade de sergent-chef à la tête de 12 (ou 18 selon une autre source) hommes. Suite à la fusion de trois camps F.T.P.F. de Savoie, Camp Liberté-Chérie et du camp du Môle il se trouva dans la Brigade Rouge Internationale (qui n’avait rien à voir avec les Brigades internationales de la Guerre d’Espagne) sous les ordres du capitaine Amiot (Léopold Martin). Lors des combats pour la libération de la région, quand l’A.S. fut empêchée de venir relever la B.R.I. engagée dans un combat inégal avec un détachement allemand, Hugo Bocchio fut frappé d’une balle en plein front alors qu’il menait une attaque contre les Allemands retranchés dans la résidence Chautemps à Valleiry. Il est déclaré « Mort pour le France » le 7 juin 1945. Une plaque apposée sur le muret qui longe la route 206 à la hauteur de la villa Chautemps dans Valleiry rappelle son sacrifice ainsi que celui de Léon Gay qui « furent tués au cours de l'attaque du poste allemand le jour de la libération de Valleiry. Gloire à ces héros ». (À noter que son âge de 20 ans sur la plaque est erroné, comme le prouve l'acte de décès). Il figure également sur le monument aux morts de Scionzier, sa ville natale. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
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