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Déjà 80 ans après la libération de la Haute-Savoie de l’occupation nazie et italienne, Alain Frèrejean y apporte une contribution avec un nouvel opus qu’il vient de commettre : Des Savoyards au grand cœur (1940-1944), aux éditions Cabédita 2024, ouvrant au grand public des personnalités locales souvent méconnues dans ces pages d’histoire locale.
Né en 1935, licencié en histoire et en droit, et diplômé de Sciences Po, ce Dunois d’adoption a conduit l’essentiel de sa carrière dans l’industrie. À l’heure de sa retraite, il renoua avec l’Histoire en publiant 27 livres, dont Napoléon III et Napoléon IV , commettant aussi huit films documentaires. Il livre, dans ce nouvel ouvrage, quelque chose de plus personnel, plus local. Alain Frèrejean revient sur les vibrations de sa prime jeunesse, il avait 10 ans au moment des événements. Enraciné dans l’Histoire, attaché charnellement à la Haute-Savoie, il n’a de cesse de se projeter pour témoigner. « J’ai eu un choc en visitant la basilique Saint-François de Sales à Thonon-les-Bains, en découvrant les vingt toiles de Maurice Denis illustrant le Chemin de croix, explique-t-il, et une stèle évoquant la mémoire du chanoine Philibert Bublens, curé de la paroisse. »
Ce dernier est un « Juste parmi les nations », figurant au mémorial Yad Vaschem qui reconnaît ceux ayant permis de sauver des Juifs. Philibert Bublens en aida beaucoup parmi eux à échapper à un sort funeste. « De ce Chemin de croix de Maurice Denis, m’est venue l’idée du chemin de vie de Philibert Bublens », lâche Alain Frèrejean pour expliquer le fondement de son livre. Ainsi, il revient sur une trentaine de Haut-Savoyards, « maquis armés et corps francs, hommes et femmes de toutes origines qui ont risqué leur vie et bravé la torture afin de diffuser des journaux clandestins ou transmettre des messages secrets. Ces héros et héroïnes ont parfois affronté d’affreux sévices, pires que la mort, pour garder secret les noms et adresses de leurs camarades et les protéger ». Alain Frèrejean, curieux comme pas deux pour traquer l’information, volubile conteur, emmène son lecteur dans les secrets de « ces héros du silence » : « L’un joue de l’harmonica entre deux séances de torture, un autre s’évade de prison avec une cuillère à café et un ressort de sommier… » Un parfait témoignage de reconnaissance…
Le DauphinéGeorges Bise, 14 juillet 2024
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