Merci de vérifier les champs suivants :
« Commençons par ce que le Souvenir français n’est pas. Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, nous ne sommes pas une association d’anciens combattants. Nous sommes la principale association mémorielle de France, fondée par François-Xavier Nissen en 1887. Après la guerre de 1870, on s’est aperçu que les soldats étaient laissés là, sur les champs de bataille, sans sépulture, sans rien. L’association a vu le jour en décidant de les enterrer correctement, pour honorer leur mémoire. »
« La première est commémorative, nous tenons l’emblème de la France à chaque cérémonie. Puis il y a une partie patrimoniale dans nos actions. C’est le très gros sujet : conserver les mémoires des morts pour la France. Aujourd’hui, ils disparaissent dans les cimetières, notamment ceux de 1914-1918. Soit parce que c’est trop ancien et que nous avons perdu la trace des familles. Aussi parce que la société a beaucoup changé et elle y prête moins attention. Pourtant, ces soldats nous ont libérés ou se sont battus pour qu’on vive libre. Avec l’association, nous allons veiller à ce que leurs tombes ne soient pas relevées pour faire de la place. Et si ça devait être le cas, en Haute-Savoie, les morts pour la France vont dans l’ossuaire départemental situé à Annecy-le-Vieux. Enfin, notre troisième mission c’est la transmission envers la jeunesse. On intervient dans des écoles et on organise des voyages mémoriels comme à Izieu, Morette, au plateau des Glières voire plus loin à Auschwitz. »
« Le siège du Souvenir français est à Paris. Nous sommes organisés par départements, puis par comités. Chacun est constitué au moins d’un président, un trésorier et un porte-drapeau. On dénombre 1 553 comités en France, dont 26 en Haute-Savoie. Le plus petit fait 17 adhérents et le plus gros à Annecy-le-Vieux 160. Le Souvenir compte 1 500 adhérents en Haute-Savoie.
Pour ma part, venant des Hauts de France, j’ai bien connu la colline de Lorette où, en 14-18, il y a eu un très grand nombre de batailles. Le cimetière comporte aujourd’hui 22 000 tombes, c’est très impressionnant… Mon père qui avait été prisonnier en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale m’amenait avec lui aux cérémonies de commémoration. J’avais 10 ans, la Marseillaise et les discours résonnaient à mes oreilles pour la première fois. Mon engagement vient sûrement de tout cela… »
Le DauphinéCatherine MELLIER, 08 Nov. 2022
Thônes • Entretenir
Annecy • Association
Bonneville • Commémoration
Cluses • Association
Cruseilles • Association
Thorens • Association
La Roche-sur-Foron • Transmettre
Thônes • Association