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Ce mercredi 8 mai, à 19 heures, les autorités étaient en place pour le 79e anniversaire de la victoire de 1945. Après un défilé, l’orchestre d’harmonie du Grand-Bornand s’est posé devant l’église.
Plafond gris, ambiance au recueillement. Parmi la quarantaine de musiciens, Émilio Buys, 15 ans. « Le meilleur moment c’est vraiment les cérémonies, j’adore », explique le jeune tambour de la formation bornandine qui vient de réaliser un rêve : faire son stage de 3e à la Garde républicaine. Pur produit des Aravis, Émilio a suivi les cours à l’école de musique de La Clusaz, avant d’obtenir son diplôme de premier cycle en percussion.
« À partir de là j’ai eu le droit de pouvoir venir à l’Harmonie », exprime-t-il avec fierté. Le rôle du tambour ? « C’est le pilier qui permet de tenir la route. J’adore les sonneries, musicalement, j’aime vraiment le côté strict et militaire. » Pourquoi la percussion ? « J’ai baigné dans la musique depuis petit, attiré par la percussion, les rythmes, surtout la batterie. C’est la chose que je regardais en premier dans les concerts où on allait en famille. » Une famille 100 % musicienne. Marqué par le passage de la Garde républicaine l’an passé au village, Émilio a demandé à y effectuer un stage à Paris, demande rapidement acceptée.
« La musique militaire, c’est un milieu qui me passionne. » Il y a fait une répétition au tambour avec les musiciens, joué quelques morceaux avec eux avant de les accompagner lors de moments officiels : accueil du ministre arménien des Armées, ouverture des séances du Sénat et de l’Assemblée nationale. « C’est un magnifique métier, une belle passion. Ils ont beaucoup de chance, c’est l’élite de la musique, entonne le jeune homme. C’est beau de pouvoir exercer sa passion dans des lieux magnifiques. »
Et maintenant ? « Mon premier projet personnel est de poursuivre dans le ski alpin de haut niveau », explique le pensionnaire du ski club de Grand-Bornand. « Peut-être qu’un jour je choisirai d’essayer de faire la garde en second choix. »
En attendant, comment conjuguer plaisir et rigueur de la musique ? « Ça te procure beaucoup d’émotions quand tu restes droit, ça fait quelque chose de jouer dans des moments officiels. On essaye de faire passer au public un bon moment », réfléchit le jeune tambour avant de boucler : « Une bonne musique passe par un gros travail avant ! » Fermer le ban.
Le DauphinéDL, 9 mai 2024
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