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Monsieur le sous-préfet, Madame le Maire, Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames et Messieurs les Représentants des Corps constitués et Présidents d’Association. Frères d’armes, anciens combattants et fidèles porte-drapeaux, Chers enfants de nos écoles, Mesdames et Messieurs. Nous rendons hommage à tous les morts pour la France, mais ce jour est également le centenaire de la Flamme sacrée qui brûle depuis le 11 novembre 1923 sous l’Arc de Triomphe. Cette cérémonie, présidée par Monsieur Emmanuel Coquand, sous-préfet de Thonon les bains, comportera les phases suivantes : Discours d’introduction et dépôts de bougie par les enfants des écoles. Lecture du message de la ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants par M. le sous-préfet, Dépôt de gerbes. Minute de silence et Hymne national. Remerciements aux drapeaux.
Dans un discours au cimetière de l'Est à Rennes le 26 novembre 1916, François Simon, président de la section locale du Souvenir français évoque le premier l'idée « d'ouvrir les portes du Panthéon à l'un des combattants ignorés et morts bravement », qui serait un hommage rendu à l'armée française tout entière. L’idée fait son chemin et le 8 novembre 1920, la Chambre transige en proposant comme sépulture l'Arc de triomphe dédiée aux militaires tombés pour la patrie plutôt qu'une cérémonie au Panthéon, lieu qui honore davantage les gloires politiques et civiles.
Huit corps de soldats ayant servi sous l'uniforme français mais n'ayant pu être identifiés, sont exhumés dans les huit régions où s'étaient déroulés les combats les plus meurtriers : en Flandres, en Artois, dans la Somme, en Île-de-France, au Chemin des Dames, en Champagne, à Verdun et en Lorraine.
FILM : Flamme de la Nation
Le 10 novembre 1920, les cercueils sont placés sur deux colonnes de quatre dans une chapelle ardente de la citadelle de Verdun dont la garde d'honneur est confiée à une compagnie du 132e Régiment d'Infanterie. André Maginot, ministre des Pensions, s'avance alors vers un des jeunes soldats qui assure la garde d'honneur, Auguste Thin, engagé volontaire de la classe 1919. Il lui tend un bouquet d'œillets blancs et rouges, et lui expose le principe de la désignation : le cercueil sur lequel ce jeune soldat déposera le bouquet sera transféré à Paris et inhumé sous l'arc de triomphe.
Auguste Thin additionne les chiffes de son régiment, le 132e d’Infanterie et dépose le bouquet sur le 6e cercueil qui quitte Verdun dans la foulée sous escorte militaire et fera une entrée solennelle sous l'Arc de triomphe, le 11 novembre 1920. Mais le cercueil n'est mis en terre que le 28 janvier 1921. À 8 h 30 du matin, les troupes présentent les armes. Le ministre de la Guerre, Louis Barthou, s’incline devant le cercueil et déclame : « Au nom de la France pieusement reconnaissante et unanime, je salue le Soldat inconnu qui est mort pour elle ». Les sept autres dépouilles non choisies lors de la cérémonie reposent au cimetière militaire du Faubourg Pavé, près de Verdun, dans le «Carré des sept inconnus»
Inhumation du Soldat inconnu sous l’Arc de triomphe
L'idée de faire brûler une flamme en permanence est tout d'abord émise début 1921 par le sculpteur ariégeois Grégoire Calvet. C'est finalement Augustin Beaud qui initia son installation en référence à la petite lampe qui illuminait le cimetière de Panossas, où il vécut dans son enfance, car il trouvait le site austère au regard du symbole qu'il représente. Il soumet alors l'idée au général Henri Gouraud, gouverneur militaire de Paris puis au conseil municipal qui l'approuve. Initialement conçue pour être allumée tous les 11 novembre, les journalistes Gabriel Boissy et Jacques Péricard proposèrent en octobre 1923 de la raviver chaque jour à 18 h 30 par des anciens combattants et l'opinion publique soutint ce projet. L'architecte Henri Favier, dessina la bouche à feu (gueule d'un canon braqué vers le ciel, encastré au centre d'une sorte de rosace représentant un bouclier renversé dont la surface ciselée est constituée par des glaives formant une étoile) qui fut réalisée par le ferronnier d'art Edgar Brandt.
La flamme sacrée sous l'arc de triomphe fut allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 h par André Maginot, en présence du général Gouraud. Alors que le ministre de la Guerre allumait la flamme à l'aide d'un tampon d'étoupe au bout d'un fleuret. Des troupes du 5e Régiment d'Infanterie présentaient les armes et la musique jouait la Marche funèbre de Chopin. Cérémonie du ravivage…
Le ravivage de la flamme sur la tombe du Soldat inconnu a lieu chaque soir à 18 h 30. Il est assuré par le Comité de la Flamme (représentant 760 associations de combattants) ou des associations dont le civisme est reconnu.
Cette année encore, la flamme sacrée a été prélevée par le 27e BCA sous l’Arc de Triomphe à Paris, et je me suis déplacé à Annecy pour allumer une lampe avec cette flamme.
Ainsi, cette flamme symbolique venue de Paris jusqu’à Évian, va permettre à des enfants de nos écoles de déposer une bougie allumée par cette flamme sacrée, au pied de notre monument aux Morts, pour honorer la mémoire de nos 158 aïeux « Mort pour la France » de la Grande guerre jusqu’à nos jours. Accompagnés de leurs maîtres/professeurs, les enfants vont déposer les bougies qui auront été allumées, de part et d’autre du monuments.
Ils reculent ensuite et face a monument, ils marquent un petit temps de respect avant de regagner leurs places.
Alain Daguzan
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