Bureau Central de Renseignements et d'ActionCréation du BCRA Le service, créé en juillet 1940 par le général de Gaulle, qui plaça à sa tête dès sa création André Dewavrin (connu sous le nom de guerre de « Colonel Passy »), eut en réalité plusieurs désignations successives : Deuxième bureau, à sa création le [er juillet 1940, désignation générique depuis 1870 du service de renseignement de l'armée française ; Service de renseignements (SR), à partir du 15 avril 1941 ; Bureau central de renseignements et d’action militaire (BCRAM), à partir du 17 janvier 1942, rattaché à l'état-major particulier du général de Gaulle qui avait été créé en septembre 1941 au moment de la formation du Comité national ; Bureau central de renseignements et d’action (B.C.R.A.), à partir du 1er septembre 1942. Disparition du BCRA À la suite du débarquement des Alliés en Afrique du Nord en novembre 1942 puis de la constitution du Comité français de la Libération nationale (CFLN) en juin 1943, la question de l'unification des services secrets français se posa. En novembre 1942, le débarquement allié en Afrique du nord suivi de l'invasion de la zone sud par les Allemands conduit des agents du service de renseignements de Vichy à rejoindre Alger. La rivalité entre le général de Gaulle et le général Giraud impose pendant quelque temps une dualité entre les services spéciaux : BRAL, bureau de renseignements et d'action de Londres (ex-BCRA), dirigé par André Dewavrin, installé au 10, Duke Street à Londres, BRAA, bureau de renseignements et d'action d’Alger, dirigé par le colonel Louis Rivet et le commandant Paul Paillole, giraudistes. Après une première tentative de coordination du BCRA de Londres et des services d'Alger le 4 octobre 1943, un décret du 19 novembre 1943 créa la direction générale des services spéciaux (DGSS) avec à sa tête Jacques Soustelle. Histoire En juillet 1940, après la défaite des armées françaises, les Allemands sont maîtres des côtes françaises de l'Espagne à la Belgique. Dans le but de contrer un éventuel débarquement en Angleterre, Churchill demande à l’Intelligence Service de mettre sur pied avec le général de Gaulle un réseau de renseignements composé d'hommes de la France libre. André Dewavrin, dit le colonel Passy, du Deuxième Bureau, a la charge de créer ce réseau, dont le but premier est d'informer Londres des manœuvres militaires allemandes tout au long des côtes Atlantique et de la Manche. Fin septembre 1940, il est rejoint par le lieutenant de vaisseau Honoré d'Éstienne d'Orves, officier de marine en provenance de Djibouti. C'est donc dans la plus grande urgence que naît le BCRA, et c'est dès le 20 juillet 1940 qu'est accomplie sa première mission, le parachutage du lieutenant Jacques Mansion. Des Français libres, dont une majorité de volontaires ayant pu rallier le Royaume-Uni au lendemain de la débâcle, sont envoyés en France. De toutes nationalités, ils seront près de deux mille avant la fin de la guerre. Parmi eux, Gilbert Renault, connu aussi sous le pseudonyme de Rémy, rallie la France occupée en août 1940. Il allait créer le réseau le plus important et l'un des plus actifs : la Confrérie Notre-Dame (CND). Dès 1941, appuyé par de multiples réseaux, le BCRA peut ainsi envoyer du matériel et des parachutistes armés pour réaliser des missions de destruction sur la côte Atlantique. Par l'intermède de Rémy, Pierre Brossolette arrive à Londres clandestinement en avril 1942, devient par la suite l'adjoint du colonel Passy auprès du B.C.R.A. et participera de manière active à sa réorganisation. Le B.C.R.A. n'a pas été seulement un service de renseignement, même si c'était une partie importante de son activité. Les résultats obtenus de la collaboration avec les services anglais (Special Operations Executive - S.O.E. section RF et le Secret Intelligence Service section R) et la participation à l'opération ultra-secrète Jedburghs conférèrent au B.C.R.A. un rôle important lors du débarquement et ont été un des plus grands atouts pour le général de Gaulle dans ses relations avec les alliés. En octobre 1943, la fusion est réalisée, et l'ensemble prend le nom de direction générale des Services spéciaux (DGSS), et sa direction est confiée à Jacques Soustelle, ancien commissaire à l'Information. D'après le témoignage d'André Pommiès, le Corps franc Pommiès relevait d'un point de vue opérationnel directement du B.C.R.A. de Londres à partir de septembre 1943, avec lequel il était en liaison directe par radio. Ce fait laisse à penser que le bureau central de renseignements et d'action de Londres conserve son identité durant toute cette période, du moins sur le terrain.+
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !