Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Glières, mars 1944 : une grande et simple histoire

5945,La Bataille de Mars 44 sur le plateau des Glières. Premier moment de la libération de la France en lutte contre l'occupant nazi.,

Le grand livre des Glières. La Bataille de Mars 44 sur le plateau des Glières. Premier moment de la libération de la France en lutte contre l'occupant nazi. Monument et moment national consacré par le Général De Gaulle et André Malraux. " Je parle au nom des Associations de Résistants de Haute-Savoie et de l'ordre de la Libération. En mémoire du général de Gaulle, pour les survivants et pour les enfants des morts."

Lorsque Tom Morel eut été tué, le maquis des Glières exterminé ou dispersé, il se fit un grand silence. Les premiers maquisards français étaient tombés pour avoir combattu face à face les divisions allemandes avec leurs mains presque nues, non plus dans nos combats de la nuit, mais dans la clarté terrible de la neige. Et à travers ce silence, tous ceux qui nous aimaient encore, depuis le Canada jusqu'à l'Amérique latine, depuis la Grèce et l'Iran jusqu'aux îles du Pacifique, reconnurent que la France bâillonnée avait au moins retrouvé l'une de ses voix, puisqu'elle avait retrouvé la voix de la mort.

L'histoire des Glières est une grande et simple histoire, et je la raconterai simplement. Pourtant, il faut que ceux qui n'étaient pas nés alors - et depuis, combien de millions d'enfants ! - sachent qu'elle n'est pas d'abord une histoire de combats.

Le premier écho des Glières ne fut pas celui des explosions. Si tant des nôtres l'entendirent sur les ondes brouillées, c'est qu'ils y retrouvèrent l'un des plus vieux langages des hommes, celui de la volonté, du sacrifice et du sang. " Peu importe ce que fut dans la Grèce antique, militairement parlant, le combat des Thermopyles. Mais dans ces trois cents sacrifiés, la Grèce avait retrouvé son âme et pendant des siècles, la phrase la plus célèbre fut l'inscription des montagnes retournées à la solitude, et qui ressemblent à celles-ci : "Passant, va dire à la cité de Sparte, que ceux qui sont tombés ici sont morts selon sa loi

Glières, mars 1944 : une grande et simple histoire

Glières, mars 1944 : une grande et simple histoire

Michel GERMAIN • La Fontaine de Siloé — 2008

Autres ouvrages recommandés

Dans le cadre de notre mission de mémoire et de transmission, le Souvenir Français de Haute-Savoie, vous propose régulièrement une sélection d’ouvrages incontournables. Ces lectures sont autant de portes ouvertes sur notre patrimoine mémoriel, que nous vous encourageons à découvrir et à partager.

1941 - Hommage aux combattants engagés au service de la France

1941 - Hommage aux combattants engagés au service de la France

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Revue hors-série “1941 - Hommage aux combattants engagés au service de la France”. Depuis 2018, le Souvenir Français édite une revue spéciale consacrée à 100 combattants qui se sont illustrés durant un conflit.

Ont ainsi été publiées

  • Octobre 2018 1918 « Combattants de la Grande Guerre »
  • Octobre 2019 1939 « La drôle de guerre »
  • Octobre 2020 1940 « La bataille de France »
  • Janvier 2021 1870 « La guerre franco-prussienne »

L'objectif de ces documents est de mettre en lumière des acteurs de l'histoire de France, grand ou moins grand, qui ont accepté que leur destin individuel se fonde dans le destin collectif de la Nation.

Mais c'est aussi la volonté de montrer que les tombes de ces acteurs de l'histoire sont très souvent en péril. Or, ces tombes sont des éléments essentiels des chemins de mémoire de la Nation.

À nous de les protéger.

Vidéo Glières, mars 1944 : une grande et simple histoire id:MeTagGDMHX4

Vidéo — Hommage à Victor Bevillard

Contrôleur Général des Armées (2s)
Président Général de l'association Le Souvenir Français
, 27 June 2008

SF. • Le SF – 2021

14-18, le sport sort des tranchées

14-18, le sport sort des tranchées

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On connaissait les dégâts faits par la Grande Guerre parmi les gloires sportives de l'époque, mais jamais n'avait été étudié le rôle de 14-18 dans la diffusion du sport en France. L'auteur montre comment le conflit permit au monde paysan de côtoyer le monde sportif alors incarné par une élite. Ce fut aussi l'occasion de fréquenter les Britanniques, à la base de l'idée moderne du sport.

On apprendra que c'est pour lutter contre l'ennui que les autorités militaires eurent l'idée de distribuer des ballons de foot et de rugby aux Poilus. On découvrira aussi combien 14-18 contribua à faire éclore le sport fémiin et bien sûr le handisport, né du terrible bilan du conflit.

Pour les Poilus, souvent issus du monde rural, ces séances bien plus ludiques que les man uvres furent l'occasion de toucher pour la première fois un ballon de foot ou de rugby. Parfois de découvrir l'idée même du sport aux côtés de leurs frères d'armes britanniques ou américains.

Le sport se mit aussi directement au service de la guerre à travers les épreuves de lancer de grenades, l'action des Corps francs ou celle des groupes de Chasseurs cyclistes. 14-18 contribua de plus à l'éclosion du sport féminin et du handisport, né pour gérer les séquelles laissées par l'effroyable conflit. Que cette longue période de souffrance ait permis au sport de conquérir les couches populaires est un des plus surprenants héritages de la Première Guerre mondiale. L'École de Joinville, formatrice de moniteurs d éducation physique, fit office de creuset pour sa propagation. Une galerie de portraits d athlètes tombés au front complète ce travail de mémoire qui dresse en ultime hommage une liste de 424 champions morts durant la Grande Guerre.

Vidéo Glières, mars 1944 : une grande et simple histoire id:yiXbSJhECzE
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Michel Merckel • Le Pas D'oiseau — 2013

Passant, souviens-toi ! - les lieux du souvenir de la seconde guerre mondiale en France.

Passant, souviens-toi ! - les lieux du souvenir de la seconde guerre mondiale en France.

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Dès 1944, en France, des monuments, des steles, des plaques ont été érigés ou apposés, en hommage aux héros ou aux victimes de la guerre, de l'occupation, de la persécution et du génocide. On en compte aujourd'hui des dizaines de milliers à travers le pays.

Pourquoi et comment ce souvenir s'est-il mis en place ? Déportés, résistants, Juifs, Polonais, malgré-nous, 2e DB, Jean Moulin, France libre, chacune de ces mémoires possède sa spécificité.Les auteurs ne se sont pas bornés à dresser, pour la première fois, un inventaire raisonné des lieux de mémoire les plus significatifs de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont aussi procédé à une analyse de ces mémoires plurielles et mouvantes, matériellement inscrites dans le paysage de France. Serge Barcellini est inspecteur général au ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre. Annette Wieviorka, directeur de recherches au CNRS, est notamment l'auteur de Déportation et Génocide (Plon, 1992).

Annette Wieviorka, Serge Barcellini • Plon — Mars 1995

Juin 1940, la guerre des Alpes - Enjeux et stratégies

Juin 1940, la guerre des Alpes - Enjeux et stratégies

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1940, année totalement noire pour l'Armée française ? Certes, chacun se souvient que le 10 juin 1940, alors que l'armée française bat en retraite face à une Wehrmacht que rien n'arrête, l'Italie déclare la guerre à la France. Dans le Sud-Est, l'armée des Alpes livre une bataille qui s'achève le 25 juin.

Son issue est favorable, voire glorieuse pour les Français. Pourtant, elle n'a pas laissé une trace profonde dans les mémoires, même si c'est le seul succès important de l'Armée française durant cette période. De plus, peu de personnes imaginent l'importance politique, diplomatique et stratégique de cette bataille pour les années à venir.

Grâce à cette étude rigoureuse, qui s'appuie sur la consultation de milliers de pièces d'archives et de témoignages jusque-là inédits, Frédéric Le Moal et Max Schiavon présentent pour la première fois une vision d'ensemble des rapports franco-italiens, de la préparation des deux armées et des combats qui se sont déroulés dans les Alpes. Ils expliquent en particulier comment les tensions accumulées depuis plusieurs années, auxquelles s'ajoutent les circonstances bien particulières du printemps 1940, ont conduit Mussolini à déclarer la guerre à la France, et pourquoi l'Armée italienne n'est pas parvenue à enfoncer le front français, pourtant bien dégarni.

Il s'agit à la fois d'une synthèse de ce qui s'est passé dans le Sud-Est en 1939-1940, mais aussi d'une étude fouillée et précise des décisions prises par les responsables politiques et militaires au plus haut niveau, avant et à l'issue de cette guerre. Point de départ de la chute de Mussolini, l'étude de ce conflit est indispensable si l'on veut parfaitement comprendre la suite des événements de la Seconde Guerre mondiale.

Frédéric Le Moal, Max Schiavon • Economica — 2010

Les femmes dans La Résistance en France

Les femmes dans La Résistance en France

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Ni éligibles, ni électrices, les femmes françaises, à l'issue de la défaite de 1940, n'ont pourtant pas hésité, quelles que soient leurs conditions sociales ou culturelles, à refuser l'occupation, à contester la politique du gouvernement de Vichy, à s'engager dans la Résistance ou à rejoindre Londres et les Forces françaises libres

D'autres, plus tard, ont intégré les unités de l'armée d'Afrique qui out repris le combat après le débarquement anglo-américain du novembre 1942. D'autres encore, arrêtées, ont continué de résister dans les prisons, les camps d'internement comme dans les camps de concentration. Quelle que soit leur fonction dans la Résistance, elles ont encouru les mêmes dangers que les hommes.

Cet ouvrage, fruit d'un colloque qui s'est déroulé à Berlin du 8 au 10 octobre 2001, a pour ambition de restituer ce que fut le combat des femmes allemandes et françaises en France pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Vidéo Glières, mars 1944 : une grande et simple histoire id:DZv70SHHUD0

Mechtild Gilzmer, Stefan Martens, Christine Levisse-Touzé • Tallandier — 2003

Le Haut-Chablais dans la guerre — 1939-1945

Le Haut-Chablais dans la guerre — 1939-1945

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Cet ouvrage à pour but de faire connaitre le dur, dangereux et ingrat combat que les résistants de Boêge et sa vallée, ont mené, sans autre espoir de faire connaître au monde l'amour de la justivce et de la liberté.

L'un de nous a écrit pour sa famille, il y a quelque temps déjà, l'histoire de sa guerre, de 1939 à 1944.

Il a raconté ce qu'il a vu de la campagne de France, de l'occupation, du maquis dont la Compagnie 93-24 (F.T.P.F). Plusieurs personnes l'ayant lue, s'y sont intéressées car elles s'y sont retrouvées. L'auteur surpris et heureux de cet intérêt qu'il n'escomptait pas, a très vite compris que son travail était incomplet et qu'il manquait pour les résistants de la vallée de Boëge un récit qui leur soit propre.

Nous avons donc pensé à mêler nos expériences de cette terrible aventure et tenter de vous les raconter.

Nous nous rendons compte de la difficulté de cette tâche car nous savons qu'on pourra nous reprocher bien des omissions et peut-être des erreurs.

Qu'il nous soit pardonné de n'avoir pu citer chacun d'entre vous. Soyez cependant assuré que vous êtes tous dans nos mémoires.

Nous étions, quelles que soient la place occupée et nos responsabilités, quelles que soient nos opinions, les combattants de la liberté

Marcel Grand, Grégoire Snégaroff • Vallée de Boëge — 1991

Un petit coin de guerre perdue … 1939-1944

Un petit coin de guerre perdue … 1939-1944

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Ce livre n’est pas une œuvre de fiction, ni un roman. Grégoire Snégaroff, loin de vouloir se prétendre écrivain, nous livre ici un témoignage brut, sans artifice. Chaque mot, chaque moment, chaque événement qu’il partage est ancré dans une réalité vécue. Rien n’a été inventé, tout a été observé, écouté, et ressenti.

À travers ces pages, les faits relatés sont fidèles à ce que Grégoire Snégaroff a traversé, parfois retranscrits avec un léger décalage chronologique, mais toujours ancrés dans le cadre d’une guerre méconnue. Les personnages, quant à eux, sont des ombres dans ce paysage tumultueux, des figures anonymes dont seul le colonel est esquissé. Lui, malgré l’humour qu’il inspirait, est ici traité avec un profond respect.

Les sources de ce récit sont simples et directes : des notes prises à l’époque, et la mémoire, qui fait revivre ces moments avec une force saisissante. C’est un coin de guerre, une petite fenêtre ouverte sur une réalité perdue dans l’histoire, mais toujours vive dans l’esprit de celui qui l’a vécue

  • Un petit coin de guerre perdue…
  • Ce n'est pas un roman
  • Je n'ai pas voulu faire oeuvre d'écrivain
  • Je n'ai rien inventé
  • Les rares paroles prononcées, je les ai entendues
  • Les faits racontés sont réels, je les ai vécus
  • Peut-être quelques uns ne figurent pas dans l'ordre chronologique, ils sont toujours situés dans la phase de cette guerre au moment du récit
  • Les personnages ne sont ni nommés ni décrits, ils sont le paysage
  • Seul le colonel est un peu esquissé, à peine.
  • Son personnage nous faisait sourire mais je crois qu'il a droit au respect
  • Mes sources : des notes prises à l'époque et ma mémoire…

Grégoire Snégaroff — Mai 1988

Grégoire Snégaroff • Editeur inconnu — Mai 1988

Les poilus de Haute-Savoie - Conscription, mobilisation, réinsertion sociale, 1889-1939

Les poilus de Haute-Savoie - Conscription, mobilisation, réinsertion sociale, 1889-1939

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La Première Guerre mondiale connaît un net regain d'intérêt à la faveur des commémorations du centenaire. Si la figure du combattant tient une place de choix dans le chantier historique actuel, nul n'avait encore décrit le parcours de ces hommes à l'échelle d'une région. Prenant appui sur une étude quantitative des archives de la conscription militaire étayée par des témoignages de "poilus" souvent inédits, cet ouvrage retrace l'itinéraire complet de la "génération du feu" de Haute-Savoie, de la caserne au combat, jusqu'à sa réintégration à la vie civile.

Cette démarche novatrice, inscrite dans un cadre régional, ne néglige toutefois aucune échelle d'analyse, des personnes aux groupes sociaux, sans oublier le point de vue institutionnel. Par une approche à la fois militaire, politique, sociale et culturelle, l'auteur saisit d'abord la sensibilité militaire d'individus vivant dans un espace frontalier qui, bien que français depuis peu, n'en est pas moins imprégné d'un patriotisme à la fois catholique et républicain.

Puis, par une analyse renouvelée de l'expérience de guerre des mobilisés, il met notamment en valeur les interactions à l'uvre entre la ligne de front et la zone de l'intérieur. Enfin, les modalités de démobilisation culturelle et de réinsertion sociale de ces hommes devenus des anciens combattants sont explorées de manière très novatrice. Préface de Christian Sorrel.

Sébastien Chatillon • PU Rennes — 2020

Des Savoyards au grand coeur 1940-1944

Des Savoyards au grand coeur 1940-1944

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En Haute-Savoie, outre les maquis armés et les corps francs, beaucoup d’hommes et de femmes de toutes origines – paysans, ouvriers, prêtres, commerçants, étudiants –, ont, les mains nues, risqué leur vie et bravé la torture.

Les uns pour diffuser des journaux clandestins, transmettre des messages secrets. D’autres pour cacher des personnes traquées, les ravitailler, leur donner de faux papiers, les faire passer à l’étranger.

Ces héros, mais aussi ces héroïnes, ont parfois affronté d’affreux sévices pires que la mort, pour garder secrets les noms et les adresses de leurs camarades et de leurs protégés. L’un joue même de l’harmonica entre deux séances de torture; un autre s’évade de prison au moyen d’une cuiller à café et d’un ressort de sommier. Ce livre, inspiré par les meilleures sources actuelles, raconte l’aventure de plusieurs de ces héros du silence.

L’auteur : Alain Frèrejean descend de Louis Frèrejean, le fondateur, en 1816, des Forges de Crans. Lui-même a écrit vingt-sept biographies, traductions et livres d’histoire, dont Napoléon III et la Savoie et Berthollet, l’étrange ami de Napoléon. Mais aussi les scénarios de huitdocumentaires télévisés, dont un sur Les Frahans, tailleurs de pierres de Samoëns et Le percement du tunnel du mont Cenis.

Alain Frèrejean • Édition Cabédita — 2024

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Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :
  • 1

    La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.

  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

    Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.

Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !