Le monument Le 18 août 1944, le bombardement de la commune pendant la Deuxième Guerre mondiale fit deux victimes. Cette stèle commémore ces instants tragiques. Le 18 août 1944, toutes les bombes n’explosèrent, pas car certaines étaient volontairement sabotées. C’est l’une d’entre elles qu’une famille du chef-lieu gardait dans son jardin. Cette bombe fut donnée il y a quelques années à la municipalité. Elle trône aujourd’hui près du monument aux Morts avec une plaque commémorant ces instants tragiques. CommémorationLe samedi 18 août 1944, sans doute en répression aux actions de la Résistance, et de la présence d’un camp de prisonniers à Graydon, deux passages des avions et deux largages causèrent à chaque fois une victime.En début de matinée, les avions allemands (qui d’ailleurs sont repassés le soir mais sans larguer de bombes) en provenance d’Ambérieu lâchent des bombes sur les deux ponts à l’entrée du village sous lesquels la population s’est réfugiée. Marie Paul (née Marie Suchard) âgée de 37 ans y perd la vie, tout comme Pierre-Joseph Mudry (80 ans), Clotilde Meynet (67 ans) et Louise Mudry (69 ans). Jean Bouvet, Antoine Bochaton, Bernard Premat et Henri Premat et Jules Gressier sont plus ou moins gravement blessés.Le Biot — 18 août 1944 : Bombardements de la vallée de la Dranse — 3808 W1405 InscriptionVestige du bombardement de Saint-Jean-d'Aulps par les Allemands le 18 août 1944 Localisation Inauguration18 août 2019
Le samedi 18 août 1944, sans doute en répression aux actions de la Résistance, et de la présence d’un camp de prisonniers à Graydon, deux passages des avions et deux largages causèrent à chaque fois une victime.En début de matinée, les avions allemands (qui d’ailleurs sont repassés le soir mais sans larguer de bombes) en provenance d’Ambérieu lâchent des bombes sur les deux ponts à l’entrée du village sous lesquels la population s’est réfugiée. Marie Paul (née Marie Suchard) âgée de 37 ans y perd la vie, tout comme Pierre-Joseph Mudry (80 ans), Clotilde Meynet (67 ans) et Louise Mudry (69 ans). Jean Bouvet, Antoine Bochaton, Bernard Premat et Henri Premat et Jules Gressier sont plus ou moins gravement blessés.Le Biot — 18 août 1944 : Bombardements de la vallée de la Dranse — 3808 W1405