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Civil — Mort fusillé
La plupart des jeunes hommes brûlés ce soir du 25 décembre seront identifiés par la suite (quelques transcriptions figurent en mairie, mais pas pour tous). Pour découvrir ce qui s'est passé à Habère-Lullin dans le détail, lire la première partie de cet ouvrage ou bien encore Le sang de la barbarie (Éditions de La Fontaine de Siloé). Des jeunes, dont certains sont des réfractaires voire des maquisards, se sont retrouvés le soir de Noël 1943 au château de la commune pour organiser un bal. Trahis par une jeune marseillaise et un faux maquisard Guy Cazeaux (qui tous deux travaillent pour les Allemands), ils sont arrêtés par les SS montés d'Annemasse.
24 d'entre eux sont exécutés dans le château avant que les Allemands n'incendient la bâtisse. D'autre part, les nazis fusillent le fromager du village. Des jeunes garçons et filles sont emmenés au Pax à Annemasse. Si les filles sont relâchées quelques jours plus tard, certains jeunes, qui n'ont pu s'enfuir lors du transfert, sont envoyés en déportation. 6 d'entre eux mourront dans les camps, portant le nombre de victimes de ce drame d'Habère-Lullin à 31.
La « Marseillaise » et son mari seront exécutés par la Résistance et Guy Cazeaux sera jugé et fusillé après la Libération.SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
Dans la nuit du 25 au 26 décembre 1943, des SS massacrèrent 25 résistants et civils, parmi lesquels de nombreux réfractaires au STO, réunis dans le château pour un bal. D’autres furent déportés, sans retour pour six d’entre eux.
Lieu : Habère-Lullin
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.