Depierre Georges Marcel Résistant — Mort fusillé 3 août 1924 à Vetraz-Monthoux (74) 18 juin 1944 à Vieugy (74)Cimetière communal de Bonne-sur-Menoge Croix de guerre 1939-1945 / Mort pour la france / Maquis : Compagnie 93-03 (F.T.P.F) / R.F.I : Francs-Tireurs et Partisans / BiographieMais déjà, il s'active dans le milieu résistant de la vallée, milieu résistant où il a de nombreux copains. Il fait ainsi partie des jeunes résistants du village et de la section F.T.P.F. dirigée par Émile Hudry, où l'on rencontre notamment deux frères René Baud et Marcel Baud, René Châtel, Georges Gelpe et Joseph Baudin. Un jeune de Bonne, membre de la Milice française et un traître, après avoir espionné les faits et gestes de ces jeunes de Bonne les fait arrêter par des miliciens inconnus dans la vallée. Cela se passe le 9 juin 1944 vers une heure du matin. « La famille Baud est réveillee par une douzaine d'individus déguisés en maquisards, foulards rouges, chapeaux de feutre usagés, armés de Lebel 1936 et de mitraillettes « Sten ». Ils donnent l'apparence de résistants. Ils disent avoir besoin de renfort pour faire un coup de main contre l'occupant. Sans méfiance, le père des deux frères Baud les conduit vers ses fils qui, par prudence, couchaient dans une autre maison avec Depierre et on va réveiller Baudin et Lozo. Puis, Émile Hudry, René Châtel et Georges Gelpe sont tour à tour réveillés et tout le monde se dirige au hameau de Limargne où sont cachées les armes du groupe. Soudain les miliciens se découvrent et déclarent aux jeunes ahuris qu'ils sont faits prisonniers. Un milicien a téléphoné depuis chez le maire au siège de la Milice, aux Marquisats à Annecy, pour obtenir du renforts et des véhicules. » Les jeunes sont emmenés à Annecy, « Ils sont battus, torturés avec un acharnement criminel les pires sévices leurs sont infligés. Derrière ce crime odieux se profile se profile la responsabilité pleine et entière du milicien local qui ne fut retrouvé que dix-huit mois plus tard enrôlé dans l'armée d'occupation. Jugé, il subira le sort des traitres », écrit Jean Vittoz dans son livre Sur la grand'route de ma vie. Toujours est-il que Georges Georges Depierre et ses copains, arrêtés par des Français sont remis aux autorités allemandes qui les fusillent le 18 juin 1944 à Vieugy (Seynod). (Mémorial pour l’oppression 3808 W1538). Georges Depierre, mort à 20 ans, repose au cimetière de Bonne, où il fut bâti un monument pour accueillir les 7 fusillés de cette rafle. Titulaire de la Croix de guerre 1939-1945, il est reconnu « Mort pour la France » le 24 juin 1945. Un monolithe de granit a été érigé en 1948 à Vieugy, où 40 patriotes ont été fusillés. Un panneau explicatif a été dressé et 2004 et une plaquette récapitulative est disponible en mairie de Seynod. Le nom de Georges Depierre, comme ceux de tous ses camarades martyrs, figure également sur le monument aux morts de Bonne-sur-Menoge. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !