BAUD René, Jean Résistant — Mort fusillé 12 janvier 1927 à Bonne-sur-Menoge (74) 18 juin 1944 à Vieugy (74)Cimetière communal de Bonne-sur-Menoge Mort pour la france / Maquis : Compagnie 93-03 (F.T.P.F) / R.F.I : Francs-Tireurs et Partisans / BiographieLes parents de René Baud, Narcisse Hippolyte Baud et Alice Éléonor Châtel étaient cultivateurs à Bonne-sur-Menoge. Le jeune René Baud appartenait avec son frère Marcel Baud au groupe des jeunes résistants du village dirigé par Émile Hudry. Le 9 juin 1944, vers une heure du matin, un jeune de Bonne, membre de la Milice française, après les avoir espionné les fit arrêter par des faux maquisards. Ils leur avaient demandé de l’aide pour un coup de main contre l’occupant, mobilisant tout le groupe de résistants pour aller chercher des armes au hameau de Limargne. Emmenés au siège de la Milice d’Annecy, aux Marquisats, ils y furent atrocement torturés.Le 18 juin 1944, un peloton de soldats allemands les exécutèrent à Vieugy. René Baud, âgé de 17 ans et demi, était le plus jeune des quarante fusillés. Il a été reconnu Mort pour la France avec son frère Marcel Baud le 26 novembre 1946 puis homologué Interné Résistant. Ils reposent au cimetière communal de Bonne où un monument a été érigé pour tous les rassembler. Marcel Baud, René Baud, Joseph Baudin, René Châtel, Georges Depierre, Georges Gelpe et leur chef Émile Hudry. En 1948, un monument aux 40 fusillés de Vieugy a été érigé, une plaque explicative a été dressée en 2004 complétée par une plaquette disponible en mairie de Seynod. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !