Baud Marcel, Sylvain Résistant — Mort fusillé 12 avril 1923 à Bonne-sur-Menoge (74) 18 juin 1944 à Vieugy (74)Cimetière communal de Bonne-sur-Menoge Mort pour la france / Maquis : Compagnie 93-03 (F.T.P.F) / R.F.I : Francs-Tireurs et Partisans / BiographieLes parents de Marcel Baud, Narcisse Hippolyte Baud et Alice Eléonor Châtel étaient cultivateurs à Bonne-sur-Menoge. Marcel Baud appartenait avec son jeune frère René Baud au groupe des jeunes résistants du village dirigé par Émile Hudry. Le 9 juin 1944, vers une heure du matin, un jeune de Bonne, membre de la Milice française, après les avoir espionné les fit arrêter par des faux maquisards. Ils leur avaient demandé de l’aide pour un coup de main contre l’occupant, mobilisant tout le groupe de résistants pour aller chercher des armes au hameau de Limargne. Emmenés au siège de la Milice d’Annecy, aux Marquisats, ils furent atrocement torturés puis remis dans aux autorités allemandes qui les interna dans leur prison à l’École Saint-François. Le 18 juin 1944, un peloton de soldats allemands les exécuta à Vieugy au lieu-dit Le Pesset. Marcel Baud, âgé de 21 ans, a été reconnu Mort pour la France avec son frère René Baud[/fig, 17 ans et demi, le 26 novembre 1946. Ils reposent au cimetière communal de Bonne-sur-Menoge où un monument a été érigé pour tous les rassembler. Marcel Baud, René Baud, Joseph Baudin, René Châtel, Georges Depierre, Georges Gelpe et leur chef Émile Hudry. En 1948, un monument aux 40 fusillés de Vieugy a été érigé, une plaque explicative a été dressée en 2004 complétée par une plaquette disponible en mairie de Seynod. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !