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Au début de l'année 1944, la Résistance savoyarde manque d'armes, en particulier dans le Beaufortin. Le capitaine Jean Bulle en collaboration avec la Mission Interalliée et le chef du secteur Joseph Gaudin souhaitent le parachutage d'armes et de munitions.
Parmi les 8 terrains reconnus et homologués pour recevoir des parachutages, le commandant Guy Fournier, chef départemental de la Section Atterrissages et Parachutages de la région "R1" choisit le site du Col des Saisies désigné sous le nom de code "Ebonite". Londres propose pour la première fois un parachutage en plein jour malgré les risques d'une telle opération.
Au cours de la journée du 31 juillet depuis Londres, la B.B.C. transmet le message :
"Dans le potager, le jardinier arrose ses laitues".
Immédiatement, l'ordre d'alerte est lancé. Les sections F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) déjà partiellement armées, verrouillent complètement les accès au Beaufortin. Les cols de la Bathie, de la Forclaz, des Cormets d'Arêches, de Roselend et le Val d'Arly sont aux mains des Résistants. D'autres équipes désignées à cet effet se dirigent vers le col des Saisies. Ce sont plus de 400 hommes , équipés de charrettes, de mulets et de camionnette, qui se rassemblent sur le plateau pour réceptionner le matériel et l'armement. Environ 200 autres se regroupent avec des mulets à la chapelle Saint-Guérin, au-dessus d'Arêches, pour leur transport vers la Tarentaise.
Le 1er août 1944 vers 15 heures, 78 bombardiers "B17" appartenant au 338e groupe de bombardement U.S., protégés par des Mustang, apparaissent dans le ciel des Saisies. Sept hommes de la mission UNION II, sautent les premiers, le major Peter Ortiz est de retour avec Francis Coolidge, son adjoint et cinq sous-officiers appartenant au corps des U.S. Marines, John Bodnar, Robert La Salle, Francis Brunner, Charles Perry et Jack. Malheureusement, le parachute de Charles Perry ne s'ouvre pas et l'homme s'écrase au sol. Durant son atterrissage, Robert La Salle se réceptionne mal, se cassant une cheville et se faisant une commotion cérébrale.
Bientôt, sous le contrôle de Jean Bulle, Guy Fournier et Jacques Gendron, les volontaires rassemblent le matériel près du chalet-hôtel d'Erwin Eckl qui sert de P.C.. Armes et munitions sont réparties par régions. Les camions sont chargés et partent vers leurs destinations. La journée s'est parfaitement déroulée hormis l'accident de Perry. Ce sont 1096 PM Sten, 260 pistolets, 298 FM Bren, 1350 fusils, 51 armes antichar, 2080 grenades anti-personnel Mills, 1030 grenades anti-matériel Gammon et 2 500 000 cartouches qui ont été parachutés, de quoi équiper 3 000 hommes. Il y a également 2 Tonnes d'explosif, du matériel sanitaire, des vêtements et des vivres. Malheureusement, il n'y a pas de mortier, mitrailleuse et bazooka, armes nécessaires pour supporter et appuyer le combat conventionnel. Aucun appareil radio n'est fourni, privant les F.F.I. de moyens de communication modernes.
Le parachutage des Saisies va permettre d'armer les maquis du Beaufortin, de Tarentaise et de Maurienne dans les jours suivants. En ce jour de commémoration, aux côtés des autorités civiles et militaires, des associations d'Anciens Combattants et de Mémoire, de nombreux porte-drapeaux, d'une Section du 13e B.C.A. sous les armes, d'une délégation de six Marines U.S.. La Délégation du Souvenir Français de la Haute-Savoie était représentée par le Délégué Général Adjoint René Perrissin, représentant Jean-François Bocquet Délégué Général.
Haute-SavoieComité du Souvenir Français (74), 1 August 2025
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