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Trois apparaissent essentiels.
D’abord celui d’inscrire les lieux mémoriels de la Grande Guerre au sein du patrimoine mondial de l’UNESCO. Relever ce défi, alors que s’éloigne la connaissance de la Grande Guerre et que les symboles des nécropoles militaires sont incompris par un grand nombre de citoyens, alors que le tourisme de mémoire remplace les pèlerinages et ouvre le temps de la concurrence entre les communes et des départements du « front », et alors que la France s’impose comme le centre de la mémoire des pays belligérants du monde, il nous apparait essentiel d’inscrire la Grande Guerre au sein de l’UNESCO, à travers l’outil que constitue l’inscription au patrimoine mondial des cimetières militaires de la Grande Guerre. Les étapes de ce dossier que je conduis avec Madame Marie-Madeleine Damien, secrétaire générale de l’association "Paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre" sont expliquées dans l’interview que cette dernière nous a donnée.
Ensuite, être capable de renouveler la connaissance de ces pages de notre histoire. Renouveler la connaissance de l’histoire des Soldats Inconnus, ainsi que vous le lirez dans l’article rédigé par François Cochet. Renouveler la connaissance de ce que fut la place des religions dans la Grande Guerre ainsi que nous venons de le faire avec l'installation d'une exposition permanente dans la sacristie de la chapelle du Souvenir Français de Bouchavesnes-Bergen dans la Somme. Renouveler la connaissance des hommes qui furent les acteurs de l’histoire de cette guerre et les acteurs de sa mise en mémoire ; tel est le cas de Gabriel Boissy dont le Souvenir Français souhaite imposer la connaissance, ou Francis Simon, ce président du Souvenir Français du comité de Rennes, qui le premier, eut l’idée d’inhumer à Paris un Soldat Inconnu, représentatif de tous les « Morts pour la France ».
Enfin, sauvegarder partout les tombes des combattants « Morts pour la France » inhumés dans des tombes familiales. Ces tombes disparaissent. Ces disparitions sont des fautes mémorielles car ces tombes sont des éléments des futurs « chemins de mémoire » dont devrait se doter chaque commune de France.
La mémoire de la Grande Guerre n’est pas celle d’un temps achevé. Elle est au contraire un moment d’une connaissance sans cesse renouvelée et un combat pour sauvegarder et faire vivre les lieux du souvenir. À nous de relever ce défi de l’avenir.
Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 7 November 2022
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