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René Perrissin, vice-président du Souvenir français, a rappelé les circonstances de la tragédie du Noël 1943 au château. Bernard Néplaz, fils de résistant et passeur de mémoire, a affirmé sa conviction. « Il faut poursuivre le travail de passage aux jeunes générations alors que les derniers témoins disparaissent, à travers des expositions, des ouvrages collectifs comme Noël 1943, le massacre d’Habère-Lullin, chronique d’un crime nazi et le livre Ils n’iront plus au bal de Karine Verbois, réalisé avec des collégiens de Saint-Pierre-d’Albigny où elle enseigne.
Vidéo : cérémonie du 22 décembre 2024
Le maire a rappelé « le lourd tribut payé par la commune d’ Habère-Lullin avec 31 morts, dont six en déportation à l’occasion de ce sombre événement. Les guerres sont source de désolation, rien n’est plus précieux que la paix, croyons en la force de réconciliation que nous a apporté l’Europe ». Le dépôt des gerbes au monument était accompagné par de jeunes élèves.
Le DauphinéChantal Peyrani, 3 décembre 2024
Dans la nuit du 25 au 26 décembre 1943, des SS massacrèrent 25 résistants et civils, parmi lesquels de nombreux réfractaires au STO, réunis dans le château pour un bal. D’autres furent déportés, sans retour pour six d’entre eux.
Lieu : Habère-Lullin
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