Fillinges — le chef-lieu de la commune rénové ainsi que les abords du monuments aux morts

Alors que de nouveaux travaux de voirie sont en cours sur la route de la vallée du Giffre, entre Bonne et le pont de Fillinges, les élus inauguraient samedi 19 octobre les aménagements aux abords de l’école publique et du monument aux morts. Retour sur un projet ambitieux qui donne un nouveau visage au chef-lieu.

À Fillinges, l’important trafic pendulaire converge via l’axe routier D907 congestionnant aux heures de pointe les abords du pont enjambant la Menoge et les deux ronds-points situés de part et d’autre. Le centre bourg de la commune, situé sur un promontoire, est lui traversé par un flux journalier d’environ 2 000 véhicules via la RD120. Aux heures de dépose et de sorties de l’école élémentaire qui accueille plus de 200 élèves, la situation devenait compliquée années après années. La municipalité, consciente du problème, a souhaité y répondre en sécurisant les abords de l’école mais en réaménageant aussi le parterre qui sert aux grands évènements de la commune et l’espace dédié au marché.

Esplanade piétonne, création d’arrêts minute, extension du parking existant, nouveau mobilier urbain, amélioration de l’éclairage et de la gestion des eaux pluviales, mise en place de bornes électriques, plantation d’arbres : la liste des réalisations est longue.

Un soutien bienvenu

« Avoir un monument en très bon état indique l’intérêt et le respect que nous avons pour ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté » a commenté le maire de Fillinges Bruno Forel durant l’inauguration. « À l’occasion des célébrations du 80^e  anniversaire de la libération du département par la Résistance, il semblait opportun de soutenir les communes qui n’ont pas les moyens de rénover les monuments honorant la mémoire de nos héros », a quant à lui précisé le président du Conseil départemental Martial Saddier.

Arrivé à son terme, le projet de rénovation qui redessine le chef-lieu de Fillinges a coûté 822 000 € aux contribuables, financé à 67 % par la commune et le reste par des fonds attribués par le Conseil départemental. Un tel soutien financier en faveur des petites communes sera-t-il encore possible à l’avenir au vu des coups de rabot annoncés par Matignon ? « Face à un laxisme budgétaire de plus de 40 ans, le gouvernement Barnier est contraint de faire les poches des collectivités locales pourtant vertueuses » a regretté la sénatrice Sylviane Noël qui affirme vouloir déposer des amendements au projet gouvernemental de budget 2025.