Votre demande ne peut-être envoyée
Merci de vérifier les champs suivants :
Paul Munch était le fils d’Alfred Munch, ouvrier d’usine et d’Anne Koch, sans profession. Toute la famille habitait à Waldighofen et Paul devint boucher charcutier.
Il vint en Haute-Savoie, où de nombreux jeunes Alsaciens et Lorrains se réfugièrent pour échapper à l’incorporation de force dans l’armée allemande. On le retrouva dans le corps franc Simon (Paul Servan) dès l’automne 1943
Il fut arrêté après l’accrochage entre le corps franc et un convoi de soldats allemands à Mercier, (Saint-Martin-Bellevue), le 24 janvier 1944. La veille, le chef du corps franc, Simon, avait été très grièvement blessé par les G.M.R. et hospitalisé à Annecy. Les hommes, désireux de libérer leur chef, montèrent une opération sur l’hôpital, mais avertis en route de l’impossibilité du coup de main, ils rebroussèrent chemin. Et c’est à leur retour qu’ils croisèrent un convoi allemand. Un accrochage s’ensuivit. Si certains maquisards réussissent à décrocher, onze d’entre eux, comme Paul Munch furent capturés.
Ils furent tous exécutés le soir même à la caserne de Galbert, (Annecy). (Mémorial de l’oppression 3808 W 1367). On découvrit le charnier après la guerre, le 19 juin 1946. Le jugement du tribunal civil d’Annecy en date du 13 juillet 1946 donne bien comme date de mort, en ce qui le concerne, le 24 janvier 1944. (Transcription Annecy 239/1946). Les corps sont alors inhumés à Loverchy (cimetière d’Annecy). Paul sera transféré dans son village natal.
Le soldat F.F.I. Paul Munch est reconnu « Mort pour la France » le 17 mars 1947 (dossier n° 583 628) et il figure sur le monument aux morts de Thorens-Glières (Haute-Savoie).
À lire sur le site
Articles externes
Les corps de 105 résistants, principalement des combattants des Glières, sont inhumés au cimetière de Morette dès avril 1944. Inauguré par Vincent AURIOL en 1947, ce cimetière militaire devient la Nécropole nationale des Glières en 1984, classé monument historique en 2015. Il est géré par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.
Le 24 janvier 1944, le corps-franc Simon revient d'Annecy où il a tenté de libérer son chef. Les Allemands ont tendu une embuscade sur leur route du retour. Douze d'entre eux sont faits prisonniers, torturés puis exécutés à la caserne Galbert à Annecy. Leurs corps sont retrouvés dans un charnier en 1946.
François ServantJean GérardMaurice RabutPaul MunchUrbain LedouxBruno PerinoAlfred AckermanRaymond VerdelRaymond VerdelRoger CarrierCherpitel RenéLouis BertheratJean Monin
Panneaux explicatifs en souvenir de Jacques Lespès, sous-préfet de Bonneville, fusillé à la caserne et du corps franc Simon. À la Libération, un charnier a également été découvert dans une cour de la caserne. Les onze corps retrouvés étaient ceux des hommes du corps-franc Simon, capturés à Charvonnex et fusillés par les Nazis en janvier 1944.
Jean GérardMaurice RabutPaul MunchUrbain LedouxBruno PerinoAlfred AckermanRaymond VerdelRaymond VerdelRoger CarrierCherpitel RenéLouis BertheratMarcel LuttgensJean Monin
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.